Emmanuel Macron et Marine Le Pen s'affronteront au second tour de l'élection présidentielle, selon les estimations du premier tour qui placent le candidat d'En Marche! en tête, légèrement devant la candidate FN, puis, au coude-à-coude, Jean-Luc Mélenchon et François Fillon. Réactions en Corse
François Fillon a reconnu dimanche soir sa défaite face à des "obstacles trop nombreux et trop cruels", après son élimination dès le premier tour de l'élection présidentielle.
"Cette défaite est ma défaite", a dit le candidat de la droite, en admettant: "malgré tous mes efforts et ma détermination, je n'ai pas réussi à vous convaincre". Evoquant "des obstacles sur (sa) route trop nombreux et trop cruels", il a affirmé qu'"un jour la vérité sera faite sur cette élection".
Des propos entendus par son soutien en Haute-Corse, le député LR de la 1ère circonscription de Haute-Corse, Sauveur Gandolfi-Scheit qui "félicite les médias nationaux qui ont participé à cette campagne".
"Maintenant si on considère les résultats, cela veut dire que la droite et le centre n'existe plus, il n'y a que la gauche."
Une défaite historique à gauche
Le candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon a pourtant essuyé dimanche une lourde défaite, avec un score estimé entre 6 et 7%, qui signe l'affaiblissement historique du Parti socialiste, même si ses responsables promettent une revanche aux législatives.
Benoît Hamon évite de peu l'humiliation d'un score inférieur à 5%, et surclasse d'un à deux points celui de Gaston Deferre en 1969 (5,01%). Un score qu'explique "une grosse division" selon Alain Combaret, militant du Parti socialiste en Corse du Sud, qui suit la consigne de Benoît Hamon à faire "barrage au Front National" au second tour.
Grosse satisfaction des "macronistes"
A l'annonce de la qualification au second tour de la présidentielle d'Emmanuel Macron, les militants d'En marche!, n'ont pas caché leur joie. Selon les estimations des instituts de sondage, Emmanuel Macron obtiendrait entre 23% et 24%. C'est le candidat plébiscité en Corse, dont l'investiture est très courtisée pour les législatives.
"Il faut continuer la campagne san relâche, c'est un travail de tous les jours que l'on réalise en dehors des périodes de campagnesur le terrain pour faire avancer des idées de progrès et une éthique", a insisté François Orlandi, président du Conseil départemental 2B et candidat à l'investiture d'En Marche! dans la 1ère circonscription de Haute-Corse.