Évènement familial et tradition religieuse, la Toussaint approche. C'est le moment de fleurir les tombes, ce qui constitue un regain d'activité, pour les fleuristes et surtout pour la grande distribution. Avec l'incontournable chrysanthème, dont 7 pots sur 10 sont vendus dans les supermarchés.
Pour Nicolas c’est le rush. L’année dernière, ce jeune homme de 32 ans a monté son entreprise de nettoyage de sépultures. Pourtant, il ne peut pas vivre seulement de cette activité et est aussi salarié dans une entreprise de meubles. « À travers mes recherches j’ai vu que l’entretien de sépulture et de fleurissement ça n’existait pas.
Donc je voulais apporter un service nouveau. C’est avant tout un plaisir parce que je peux me déplacer, je peux discuter avec les anciens. Si je peux en vivre un jour tant mieux mais après c’est un plaisir avant tout », indique-t-il.
À quelques pas de là, les employés de la mairie de Vero sont également au travail. « Nous on fait les allées et de temps en temps on donne un petit coup, on fait quelques zigzags pour les personnes âgées qui ne peuvent pas venir nettoyer leurs tombes », explique Francois Lunardi, employé de la mairie de Vero.
5% du chiffre d’affaires annuel
Du côté des fleuristes en revanche, ce n’est pas le moment de l’année le plus animé. D’autres événements comme le 1er mai ou la Saint-Valentin sont plus rentables.
Chez ce fleuriste, la Toussaint représente seulement 5% du chiffre d’affaires annuel. « Ce qu’on vend le plus ce sont les cyclamens, des bouquets ronds et des bouquets du marché principalement. Des chrysanthèmes on en vend de moins en moins. Il y a de plus en plus de ventes sauvages et souvent, les gens préfèrent varier un petit peu », précise Jennifer Leidier, employée Smart Fleurs.
Avec 77% des ventes l’année dernière le chrysanthème reste tout de même la favorite des acheteurs, loin devant les cyclamens et les bruyères.