Dans un communiqué commun, le consortium des dix repreneurs, a annoncé jeudi ne pas pouvoir assurer son projet de reprise, au regard des finances de l'association du club corse. Les dirigeants du SCB contestent les chiffres des dettes du club et disent vouloir rester.
"Nous étions prêts (...) à apporter nos compétences et nos moyens, ainsi que 100.000 € chacun pour renflouer et relancer l’association, la section amateur, avec son palmarès illustre, et nourrir des ambitions rapides de retour à l’élite", indique le collectif des dix repreneurs dans un communiqué."Malheureusement, comme la section professionnelle, la section amateur, après un rapide audit s’est avérée dans une situation catastrophique, bien loin des annonces rassurantes, avec près de 1 M€ de dettes et de pertes, et de la nécessité de financer un plan de restructuration et de licenciements".
Le collectif a donc décidé de ne pas donner suite à son projet de reprise, tout en espérant pourvoir se "manifester à nouveau si à l’avenir les conditions le permettent sérieusement et réellement".
Intervenants : Jean Dominici, président de la CCI Bastia /Claude Ferrandi
Reportage : Pierrick Nannini, François-Albert Bernardi
La seule solution, semble être, après le dépôt de bilan de la société anonyme sportive professionnelle (SASP), le dépôt de bilan de l’association SCB, pour épurer l'ensemble des comptes et ne pas être les responsable du licenciement d'une vingtaine de salariés.
Réunis autour du président de la Chambre de commerce et d'industrie de Haute-Corse Jean Dominici, de Pierre-Noël Luiggi (président d'Oscaro, sponsor maillot du club en Ligue 1), et de Frédéric Antonetti (ancien entraîneur du SCB), le collectif de repreneurs proposait de reprendre le club pour le début du championnat amateur de National 3.
Le communiqué du collectif des 10 repreneurs à lire ici
"Pas d'ardoise cachée"
Suite à cette publication, l'équipe dirigeante du Sporting a voulu rétablir sa vérité dans son propre communiqué. Elle conteste notamment le chiffre de la dette annoncé par les repreneur et avance elle un montant de 350 000 euros de dettes sociales et fournisseurs, dont 43 000 euros pour l'URSSAF. Les dirigeants expriment également leur volonté de ne pas quitter le navire : "Concernant l’avenir de l’institution Sporting Club de Bastia, l’équipe dirigeante ne peut se résoudre à laisser le SCB disparaître suite au retrait des différentes équipes de repreneurs."
Ils en profitent également pour critiquer le renoncement des repreneurs : "Chaque chiffre ayant été précisément expliqué. Il est légitime désormais que nous nous posions la question de la volonté réelle de certains de s’investir dans la reconstruction du Sporting Club de Bastia."
Il n’y a pas d’"ardoise" cachée : le communiqué des dirigeants du SC Bastia