À 20 ans, Marius Dragacci commence à se faire une place sur les réseaux sociaux. Originaire de Cargèse, il propose un concept de vidéos culinaires originales accompagné de son grand-père, ancien patron de la police judiciaire en Corse.
« Je mets tout ce que je sais faire et tout ce que j’aime faire dans mon concept. » Le concept de Marius Dragacci est la réalisation de vidéos culinaires qu’il poste sur les réseaux sociaux. Des clips dans lesquels le jeune homme de 20 ans, originaire de Cargèse, s’adonne à sa passion d’une manière originale et en toute liberté.
Son grand-père, Demetrius Dragacci, ancien commissaire et connu pour sa carrière à la tête de la police judiciaire en Corse, l’accompagne dans chacune de ses créations. Un exercice auquel il se prête volontiers. « Ce n’est pas le même registre… Mais il faut de tout pour faire un monde », rit l’ancien commissaire.
S’il est parvenu à faire de sa passion son métier, Marius Dragacci ne s’orientait initialement pas vers une carrière de créateur de contenu sur les réseaux sociaux. Il commence d’abord par une formation de cuisinier classique. « Pour moi la bouffe, c’est la vie, j’adore. Mais quand je suis rentré dans ce côté professionnel, ça ne m’a pas du tout plu. Le rapport avec le chef en cuisine, ils sont un peu durs, j’ai été vraiment bousculé, je ne me suis pas vu dans ça toute ma vie », livre le jeune homme.
Des millions de vues
Malgré la déception, il finit son année, obtient un stage et « bifurque totalement » à la fin de son année. Il choisit l’agriculture et obtient son bac agricole. Diplômé, il décide alors de « se laisser du temps ». Il finit par « trouver ça et rester dans ça ». « Comme j’ai toujours eu une passion pour la vidéo, j’ai toujours fait ça, beaucoup de montage de jeux vidéo. J’ai emprunté une GoPro à un ami, j’ai essayé de faire un truc un peu différent. Et voilà… J’ai juste fait ce qui me plaisait de base », détaille Marius Dragacci.
En six mois sur Internet, les projets du jeune cargésien ont été visionnés des millions de fois. Un succès qui lui a permis de monétiser son contenu auprès de marques en demande de visibilité. « La question qui revient tout le temps, c’est l’argent. Mais c’est comme tout, c’est un travail. Ce matin, je me suis levé à 6 heures, la vidéo, on va la terminer à 20 heures. C’est comme une entreprise. »
Un succès que Marius Dragacci voit comme « une chance » qu’il souhaite « exploiter au maximum ».
Le reportage de Lionel Luciani et Marion Fiamma :