Une personne, qui avait été en contact à risque avec un cas sur le continent, a développé à son tour la variole du singe en Corse.
L'ARS s'est voulue rassurante dans son communiqué de presse. Comme le premier cas, décelé le 26 juin dernier, ce nouveau malade atteint du virus Monkeypox, qui donne la variole du singe, ne présente "aucun signe de gravité". Cette première personne, qui résidait en Occitanie, a été rapatriée à son domicile.
Ce deuxième cas était, nous apprend l'ARS, "déjà identifié comme contact à risque d'un cas confirmé hors de Corse". Selon l'agence de santé, "un isolement précoce, et l'application des mesures barrières recommandées, ont permis d'éviter tout contact à risque".
Symptômes
L’ars de Corse rappelle qu’"une personne malade ne peut contaminer qu’à partir de l’apparition des symptômes (fièvre, éruption cutanée, fatigue…) et jusqu’à la cicatrisation des lésions. Tant qu’il n’y a pas de symptôme, il n’y a pas de risque de transmission.
La variole du singe se transmet par contact de la peau ou des muqueuses (bouche, sexe, anus) avec les boutons ou les croûtes et/ou par gouttelettes (postillons, éternuement...)".
Moins de 1.000 cas dans toute la France
Au 12 juillet dernier, date du dernier point effectué par Santé Publique France, le pays comptait 912 cas confirmés, en grande majorité en Ile-de-France. (569 cas).
Un dispositif d’écoute est ouvert afin de répondre aux questions suscitées par la variole du singe. « Monkeypox info service » est accessible tous les jours de 8h à 23h, au numéro vert 0 801 90 80 69 (appel et services gratuits, anonyme et confidentiel).