Le GFCA a rencontré samedi soir, au Palatinu, les champions de France de Chaumont. Malgré la volonté des Ajacciens, la rencontre s’est soldée par une victoire de l’équipe adverse trois sets à zéro.
Sans complexe et avec abnégation, face aux champions de France en titre le GFCA n’a pas le choix. L’entame du premier acte confirme toutes les prédictions. Très vite, Chaumont fait parler sa puissance. Avec un travail XXL l’équipe remporte le premier set 21-25.
Piqués au vif, les hommes de Frédéric Ferrandez proposent alors plus de variété dans leur jeu. Dans un camp comme dans l’autre c’est le grand déballage. Il se traduit par un interminable chassé-croisé au tableau d’affichage. Les deux formations se rendent coup pour coup, point pour point. Chaumont sauve cinq balles de set et rafle la mise 28-30 et deux sets à zéro.
Le set de la dernière chance
Pour le GFCA, le troisième acte s’annonce comme celui de la dernière chance. Les rouges et bleus s’aventurent dans une construction plus audacieuse, Chaumont est à rude épreuve mais ne flanche pas. La manche est indécise et pleine de suspens. Le Gaz alterne bon et moins bon, une offrande pour son adversaire qui n’en demande pas tant. Opportunistes à souhait, ils persistent et signent 24-26 et trois sets à zéro.
« Dès la construction de l’équipe on savait que ça allait être difficile cette année. Avec la coupe budgétaire qu’on a eue, je le répète encore une fois, on savait qu’on allait avoir une équipe qui allait être plus difficile cette année.
On va essayer de se battre, malheureusement je comptais prendre plus de point à domicile. C’est vrai que là on ne prend rien ce soir, on ne prend qu’un point contre Poitiers. Et si dans un championnat comme ça on ne prend rien à domicile, le championnat peut s’avérer très compliqué », indique Frédéric Ferrandez, entraineur du GFCA Volley.
Après trois journées et trois points au compteur, les Ajacciens pointent en neuvième position du classement. Un sursaut s’impose et ce dès dimanche prochain à Nice.