Réseau Ferré de France annonce un plan de modernisation des TER sur la ligne Nice-Marseille. Des trains, vieillissants, empruntés chaque jour par 50 000 usagers et dont les capacités d'accueil n’ont pas toujours suivi l’évolution croissante des besoins de déplacement dans notre région.
En Provence-Alpes Côte d'Azur, comme partout en France, le réseau des lignes de proximité est vétuste. La faute au tout TGV qui depuis les années 80 a absorbé la plupart des investissements.
Et pourtant, dans notre région, plus de 50 000 voyageurs empruntent chaque jour les lignes des TER, les trains express régionaux pour se rendre à leur travail.
Aujourd'hui, beaucoup de travaux sont à réaliser pour rattraper le temps perdu et tenter d'alléger le réseau routier.
Alors que les décisions ministérielles pour la ligne à grande vitesse sont toujours en attente, Réseau Ferré de France annonce son intention de moderniser l'ensemble du réseau TER PACA d'ici à 2020.
Avec dès cette année 350 millions d'euros débloqués sur l'ensemble de la région, dont 85 millions pour les seules Alpes-Maritimes.
Dans notre département, la première phase des travaux du tunnel de Monaco se termine, la seconde reprendra en septembre prochain.
Au mois d'avril, la ligne Nice-Breil sera fermée pendant une dizaine de jours, et le secteur de l'éboulement de Drap ne devrait être purgé qu'à l'automne, mais la halte de Pont Michel sera ouverte dés le mois de mai.
Courant septembre, des interruptions sont annoncées sur la ligne Cannes-Grasse pour en augmenter la capacité.
De même, entre Marseille et Toulon où les travaux engagés l'an dernier vont se poursuivre.
Et puis de nouveaux chantiers de modernisation vont être lancés sur la ligne entre la Pauline et Hyéres et sur celle des Hautes-Alpes.