Le BO, à l'arrêt depuis un mois, doit renouer avec le succès ce samedi (19h00) face à la nouvelle franchise italienne de Zebre pour ne pas compromettre définitivement ses chances en Coupe d'Europe.
Pour le BO, les données sont simples : une victoire, si possible bonifiée, est indispensable pour rester en course pour les quarts de finale. Après sa lourde défaite face aux Harlequins (13-40), Biarritz n'a pas le choix.
En proie au doute après cinq revers consécutifs, les Basques seront toujours privés d'Imanol Harinordoquy et Dimitri Yachvili. Mais ils pourront compter sur Damien Traille et Raphaël Lakafia, titulaires. Ils devront se méfier de ces Italiens managés par l'ancien entraîneur de Bayonne Christian Gajan.
Avec les expérimentés Mauro Bergamasco et Salvatore Perugini, ou le prometteur ailier Giovanbattista Venditti, ils sont "compétitifs, très joueurs, latins, très accrocheurs. Ils ont largement le niveau du Top 14", prévient le pilier du BO Fabien Barcella.
"Beaucoup d'humilité"
Les Biarrots sont d'autant plus aux aguets qu'ils gardent en travers de la gorge les défaites concédées à Aironi (27-28 en 2010) et à Trévise (26-30 en 2011). Du coup, l'entraîneur des arrières Jack Isaac a demandé "beaucoup d'humilité" à ses
hommes.
De son côté, Zebre, proche d'inscrire un bonus défensif face aux Irlandais du Connacht (défaite 10-19) samedi dernier, jouera sa carte à fond pour empocher le premier point de son histoire en Coupe d'Europe.
"On a basé les entraînements en semaine sur la vélocité pour augmenter le jeu sur les extérieurs, vu que devant Biarritz est très fort. La possession, le dynamisme et la vitesse ont été les armes des Harlequins, nous devrons chercher à porter le ballon et enchaîner par des passes rapides au large pour les mettre en difficulté", explique Gajan.