La guerre à l'UMP fait réagir Olivier Chartier

Le Président de l'UMP de la Vienne, Olivier Chartier, milite pour un apaisement dans la guerre fratricide qui oppose Jean-François Copé et François Fillon. Pour sortir de la crise, il propose un véritable travail de militantisme sur le terrain.

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Dans cette guerre Fillon/Copé, avez-vous choisi votre camp ?
J'avais choisi depuis longtemps puisque j'étais engagé aux côtés de Jean-François Copé. Dans la Vienne, on a été particulièrement fiers de la façon dont cette campagne s'est déroulée. Il y a toujours eu un climat serein, beaucoup de respect entre militants avec un vrai esprit de famille autour de ce vote. Depuis les choses ont évoluées mais je suis impressionné par la solidité de notre parti. J'ai participé dimanche à Chatellerault à un déjeuner avec 250 militants de l'UMP dans ce contexte difficile. Les militants râlent, sont déçus mais ils souhaitent rester dans la famille.

Quelles incidences ce feuilleton fratricide a-t-il sur les adhérents UMP de la Vienne ?
En tant que Président de cette fédération, j'ai un rôle de bouée de secours. Je dois amortir les chocs par rapport à des militants qui sont tristes, qui veulent que ça se termine vite mais à quelques exceptions près, très peu de militants rendent leur carte, même s'il se posent beaucoup de questions. Oui il y a de la déception, de la colère et la volonté que cette guerre des chefs se finisse, tout en croyant dans la famille UMP. Notre parti a deux jambes : une jambe de droite forte et une jambe de droite modérée, des militants avec des différences mais qui veulent rester ensemble pour travailler.

Quelle est selon vous la bonne solution pour sortir de cette crise par le haut ?
Ce que demandent les militants, ce n'est pas de revoter mais que nos chefs s'entendent. Même si certains le contestent nous avons un Président élu (Jean-François Copé -ndr) et la solution de sortie de crise doit être politique. Nous devons nous appuyer sur nos échelons et sur nos motions. Les échelons, cela passe par un vrai travail sur le terrain avec des équipes de militants motivées qui savent faire des tracts, communiquer et se mobiliser. Nous sommes un parti organisé. Une autre piste, c'est de créer un échelon régional en s'appuyant sur des personnalités politiques en Poitou-Charentes qui ont un vrai poids.Enfin il y a les motions. On voit bien qu'à l'UMP, on a 50% des militants qui se reconnaisent dans la droite forte et 50% qui sont plus proches de la droite sociale et humaniste. Ces motions ont une expression à trouver dans notre parti, même si elles ne remplaceront pas un chef qu'il faudra trouver rapidement.






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