Une demande de permis exclusif de recherches d'hydrocarbures liquides ou gazeux concernant la Corrèze a été déclarée recevable sur la forme

Une société basée à Singapour, Hexagone Gaz, avait déposé cette demande en septembre 2010 mais l'instruction n'est pas encore terminée

Selon un responsable de la Dreal Aquitaine que nous avons joint par téléphone, la société Hexagone Gaz pourrait s'intéresser au gaz de houille. Ce type d'exploitation fait appel à une méthode très différente de celle utilisée pour rechercher le gaz de schiste qui reste proscrit en France pour l'instant ( trois permis ont été rejetés  depuis l'élection de François Hollande). Ce gaz s’exploite par des forages depuis la surface comme dans toute exploitation conventionnelle d’hydrocarbures. 

Une vingtaine de communes du Sarladais sont concernées par ce permis dit "de Brive" car il touche aussi la Corrèze et une partie nord du département du Lot. Le permis porte sur une superficie de 1777 km carrés et il est dénommé au journal officiel "Permis de Brive".

Pour l'instruction réglementaire du projet, le préfet de la Dordogne a saisi la Dreal Aquitaine. La demande a été déclarée recevable sur la forme au regard des textes applicables. Le dossier est désormais entre les mains du Directeur Général de l'Energie et du Climat au ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l’Énergie.

Quel avenir pour le gaz de houille ?

Récemment, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a vanté l'exploitation du gaz de houille ou grisou, et a suggéré de confier à une société publique la recherche sur les techniques d'extraction du gaz de schiste. Pour aller plus loin, cet article publié sur le site internet de France 3 Lorraine dans une région qui s'intéresse de près à cette recherche.

le document officiel publié au J.O. du 26 février 2013






Le démenti du ministère sur le gaz de schiste
Voici les précisions que nous apporte ce vendredi le département média du Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie:


"Il ne s'agit effectivement pas de gaz de schiste mais de gaz de houille, ce qui est tout à fait différent car l'exploration et l'exploitation du gaz de houille ne nécessitent pas le recours à la fracturation hydraulique de la roche (ce serait même contre-indiqué).

La demande n'a effectivement pas encore été accordée car son instruction suit son cours. La DREAL a déclaré, après analyse, que le dossier était "recevable" c'est à dire qu'il comporte tous les éléments nécessaires pour être instruit dans les différents services concernés. Cette recevabilité a permis la publication au JOUE et au JORF, pour l'ouverture d'une mise en concurrence de la demande pendant 90 jours, conformément au code minier sous sa forme actuellement en vigueur et le décret 2006-648 qui en précise son application.

Si d'autres demandes de permis concurrentes sont déposées elles seront instruites de la même façon par l'administration, conformément à la loi.

L'administration et l'opérateur n'ont jamais parlé de gaz de schistes sur ce permis.

En tout état de cause, si gaz de schiste il y avait, la demande de permis serait rejetée à la fin de l'instruction, en application de la loi n° 2011-835 du 13 juillet 2011."

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