La famille de l'otage doit rencontrer le président de la République. La mort de Philippe Verdon annoncée par Al Quaïda au Magrehb Islamique, groupe terroriste qui l'a enlevé le 24 novembre 2011 au Mali en compagnie de Serge Lazarevic, n'a toujours pas été confirmée par les autorités françaises.
Jean-Pierre Verdon, le père de l'otage ainsi que les enfants de celui, Charlotte 18 ans et Clément 25 ans accompagnés de leur mère, ont passé une partie de la matinée au Quai d'Orsay (ministère des Affaires étrangères) avant de se rendre à l'Elysée.
François Hollande avait déclaré jeudi que "des éléments conduisent à penser" que Philippe Verdon "pourrait être mort". "Tout ce que nous avons eu comme interceptions, comme renseignements nous laissent plutôt penser qu'il aurait été tué", avait-il précisé.
Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a estimé qu'il "fallait s'attendre au pire" pour l'otage Philippe Verdon, kidnappé au Mali le 24 novembre 2011, et dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a annoncé la mort le mois dernier.
"On n'a pas de preuves tangibles", a souligné M. Fabius, qui a indiqué s'être entretenu récemment avec le père de M. Verdon. "Il ne se fait pas beaucoup d'illusions (...). Nous nous sommes dits qu'il fallait s'attendre au pire", a déclaré le ministre.