L'avocat général a réclamé la peine maximale de réclusion à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans. Aucun doute possible sur la culpabilité d'Yves Bureau selon l'avocat général.
"Il est chronologiquement et matériellement seul responsable de l'agression d'Edith Muhr. Le verdict est attendu en fin de soirée. Ce procès en Appel d'Yves Bureau accusé d’avoir tué et découpé Edith Muhr, une retraitée allemande, en Dordogne se termine donc aujourd'hui. Les plaidoiries et le réquisitoire ont débuté ce matin.
Le président Michel Regaldo a rappellé l'émotion et l'horreur dont est chargé le dossier et demande à tous de s'abstenir de toute réaction. La parole fut à la partie civile pour commencer.Christophe Bayle, avocat de la partie civile a rappelé la rencontre entre Edith Muhr et son mari, Rolf Walgenbach et il a pris le temps d'évoquer leur coup de foudre pour le Sud-Ouest et la Dordogne en particulier, en 1994. L'occasion, note-t-il, d' "apporter de la légèreté dans l'horreur de ce procès"...
Rappelons que selon les experts psychiatres, qui se sont succédés à la barre jeudi, Yves Bureau souffre de divers troubles de la personnalité mais ne présente pas de troubles psychiatriques cliniques et il est responsable de ses actes pénalement...
L'avocat général pour sa part a réclamé la peine maximale de réclusion à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans. Aucun doute possible sur la culpabilité d'Yves Bureau selon l'avocat général. "Il est chronologiquement et matériellement seul responsable de l'agression d'Edith Muhr"
Pour l'avocat général, Edith Muhr était tout ce que n'est pas Yves Bureau : "aimée, lumineuse, solaire, cultivée, relativement fortunée, avec du temps libre à consacrer à la nature et aux voyages..."