Le député Girondin Vincent Feltesse est le rapporteur du texte de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche doit être examiné aujourd’hui à l’Assemblée nationale.
En tant que rapporteur, Vincent Feltesse a voulu " faire bouger les choses " notamment sur " la valeur du doctorat qui doit permettre d’accéder aux grands corps d’Etat et de passer le concours interne de l’ENA " a-t-il précisé à Sud Ouest.
Le député Girondin ne revient pas sur l’autonomie des universités mis en place sous la présidence Sarkozy cependant le projet de loi devrait aboutir à la remise en cause des pouvoirs des présidents d’universités avec la mise en place d’un bureau collégial pour les décisions importantes.
Ce texte de loi baptisée loi Fioraso du nom de la ministre actuelle de l’enseignement supérieur est très attendu à Gauche et déjà très critiqué par la Droite. L’ancienne ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Pécresse craint le retour à une « université ingérable ».
La ministre pointe du doigt les inégalités entre grandes écoles et universités. Selon elle, le volet de la loi concernant l'opportunité de disposer des cours en Anglais permettrait de rééquilibrer l'enseignement en France et offrirait aux étudiants universitaires une connaissance en langues étrangères plus proche de celle des élèves du privé. "Je veux que les étudiants réussissent à l'université, qu'ils aient les mêmes atouts que dans les [grandes] écoles où il y a des formations partiellement en anglais sans que personne n'y trouve rien à y redire" a déclaré Geneviève Fioraso qui souhaite que les débats abordent l'ensemble des articles du texte de loi.
##fr3r_https_disabled##Par ailleurs, l’article 2 du texte a provoqué une polémique. Il prévoit que certains cours pourront être donnés en langue étrangère. Certains y voient une atteinte à la francophonie.