Plan social chez Spanghero : colère des salariés

Plusieurs dizaines de salariés ont laissé exploser leur colère après plus de trois mois d'une déconfiture qu'ils n'avaient pas imaginée avant que le scandale n'éclate.

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Les salariés de Spanghero, l'entreprise de Castelnaudary au coeur du scandale de la viande de cheval, ont vu leurs craintes se réaliser mardi quand l'administrateur judiciaire leur a annoncé la suppression de la totalité de leurs 240 emplois, tout en gardant la porte ouverte à une reprise partielle du personnel.

Le ministre délégué à l'Agroalimentaire, Guillaume Garot, a assuré que ses services faisaient tout "pour que l'histoire (de Spanghero) ne s'arrête pas là" et pour trouver un repreneur à une partie de l'activité d'ici au 5 juin, échéance d'un nouveau répit accordé par l'administrateur judiciaire.

Sur place, les salariés ont surtout retenu l'annonce de la part de l'administrateur, Christian Caviglioli, que son plan social toucherait la totalité du personnel, faute de plan de reprise viable à ce jour. 

Comme ils le redoutaient, l'administrateur a annoncé à leurs représentants au comité d'entreprise un plan social global, ont indiqué les délégués syndicaux. Il a cependant accordé un délai de grâce supplémentaire d'une semaine pour laisser leur chance à deux projets de reprise d'une partie de l'activité qui n'avaient pu être finalisés avant mardi. Il a fixé un nouveau rendez-vous au comité d'entreprise le 5 juin.

A ce jour, deux plans de reprise ont été élaborés par des salariés d'un côté, et de l'autre par l'ancien propriétaire Laurent Spanghero, avec le concours d'au moins un investisseur. Mais ces projets n'ont pu être bouclés avant mardi. Une mission du conseil général de l'agriculture et des espaces ruraux aidera à "muscler" ces offres, a dit M. Garot, qui a évoqué aussi la recherche d'autres investisseurs. Il a assuré avoir obtenu l'accord de la mairie et du conseil régional pour un soutien financier à un projet de reprise. Quant aux pouvoirs publics, "bien évidemment qu'ils s'associeront" financièrement à un projet de reprise qui serait "solide".

 

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