La skippeuse se serait retrouvée coincée sous son catamaran lors du Grand Prix de Sanguinet. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie de Biscarrosse.
Le drame s’est déroulé vers 17h en plein Grand Prix sur le lac de Sanguinet. Les circonstances du drame restent encore à préciser mais visiblement ,la concurrente, âgée de 23 ans, domiciliée à Bordeaux, concourait avec son coéquipier sur un catamaran lorsque la barre de celui-ci se serait cassée. Son coéquipier serait alors tombé à l’eau, le bateau aurait chaviré, la jeune femme se serait alors retrouvée visiblement coincée sous l'une des coques du catamaran.D'importants secours sur place.
Les pompiers ainsi que l’équipe du SMUR d’Arcachon et l’équipage médical de l’hélicoptère dragon 33 de la sécurité civile tenteront de la réanimer pendant plus d’une heure, en vain. Inexplicable, exceptionnel, ce type d'accident mortel lors d'une régate est rare. Alors que l'on imagine les concurrents de la solitaire du Figaro, dans des mers formées, lutter seul contre les éléments, une régate sur le lac de Sanguinet ne peut pas avoir ce genre d'accident mortel. Et pourtant, c'est arrivé.Stupéfaction et désarroi parmi les membres du comité organisateur. La régate était prévue sur deux jours, cet accident survenu a mis un terme à la deuxième journée de compétition. Le Club de voile de Sanguinet et tous les participants étaient frappés d'effroi après l'annonce du décès de la concurrente, d'autant que lorsqu'est survenu le chavirrage, un bateau du comité de course était à côté.
Les gens de la voile connaissent la navigation avec ce type de voilier à deux coques, face à de grosses vagues, il peut enfourné et s'arrête net, c'est surprenant, il peut gîter puis chavirer mais il propulse le partenaire loin du bateau, dans un virement de bord, il vire à plat, une baume peut frapper un individu, mais de là à entraîner la mort d'un équipier, c'est l'incompréhension.
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie de Biscarrosse pour déterminer les circonstances exactes de ce drame.
