Le trafic risque d'être fortement perturbé à compter de demain, mardi (voir ci-après les vols annulés), ceci pendant trois jours. Les syndicats majoritaires appellent à la grève pour contester le projet européen de libéralisation du contrôle aérien. La sécurité serait en cause.
La Direction Générale de l'Aviation Civile a demandé aux compagnies aériennes de réduire de 50% le flux des vols dans l'espace aérien français. Mardi, les contrôleurs aériens se mettent en grève, quatre des syndicats majoritaires dans la profession ont déposé un préavis de grève vendredi dernier.
Une trentaine de vols annulés
MARDI 11/06 arrivants à Bordeaux :- de Strasbourg (8h05, 16h15)
- de Lyon (8h10, 10h00, 20h00 et 20h20)
- de Bruxelles (12h35,)
- d'Amsterdam (13h25, 22h15)
- de Liverpool (15h45)
- de Bristol (16h05)
- de Bâle Mulhouse (16h40)
- de Lille (18h05)
- de Barcelone (18h35)
- de Nice (19h10, 22h00)
- Bruxelles (6h50)
- Strasbourg (8h40, 16h50)
- Lyon (8h40,13h10,20h50)
- Amsterdam (14h00)
- Lille (14h45)
- Liverpool (16h15)
- Barcelone (15h45)
- Bristol (16h35)
- Bâle Mulhouse (17h10)
- Nice (18h40, 19h35)
De fortes perturbations.
Ce n'est pas comme les pour les pilotes qui peuvent se déclarer en grève au moment de l'embarquement dans l'avion, ce qui est fort désagréable quelque fois. Les contrôleurs aériens doivent donner leur choix dès la prise de service. Donc, il est possible pour les autorités aéroportuaires de gérer le service du contrôle avec des non-grèvistes. La DGAC a tout de même anticipé en faisant cette demande aux compagnies aériennes.Les syndicats contre le projet européen d'harmonisation.
Toujours sous le principe d'un libéralisme effréné, les institutions européennes envisagent une libéralisation du secteur du contrôle aérien. Mais en France, la résistance risque d'être plus forte, en effet, le contrôle aérien est un service public fort. Dans l'acception que les consignes de la DGAC sont interprétées comme des consignes à respecter en priorité. Les syndicats craignent les effets pervers du libéralisme dans la profession, une dégradation des conditions de travail, de rémunération, instiller des notions de productivité et de rentabilité.Alors que le trafic aérien est en croissance constante, que l'usage de l'avion s'est démocratisé, ces notions économiques ne peuvent pas être placées devant l'impératif de sécurité. Or la sécurité est une notion qui ne souffre pas l'approximation selon les syndicats.