Le 17 décembre 2012, le conseil municipal de Martignas-sur-Jalle a voté à l'unanimité l'intégration de la commune dans la collectivité territoriale de la Communauté Urbaine de Bordeaux. Depuis la naissance de la CUB en 1968, c'est la première fois qu'elle intègre une nouvelle commune dans son giron.
La commune de Martignas-sur-Jalle voit que des avantages pour ses administrés à l'adhésion de la CUB, des services communs, une politique environnementale favorable, l'unanimité du vote est la preuve de la conviction de cette entrée.
Sans intercommunalité, la Mairie agissait sur ses fonds propres.
En 2007,
Martignas sur Jalle comptait 6 809 habitants, depuis le recensement, les chiffres ont dû évoluer.
La commune n'a jamais cessé de se développer, en lisière de la CUB. Après mûre réflexion au sein du Conseil Municipal, parmi la population martignassaise, L'évidence est apparue aux yeux de tout le monde, il fallait évoluer parce que la croissance de la commune est continue. La charge devient forte, en intégrant l'entité d'intercommunalité de la CUB,
la commune peut s'inscrire dans un plan de développement instillé par une instance qui a une vue à moyen et long terme.
L'adhésion volontaire : une initiative originale.
C'est la première fois, depuis que la CUB existe, depuis 1968, qu'une commune décide d'intégrer la CUB. Il est possible de s'interroger de la réticence d'autres communes, plus importantes à ne pas adhérer à cette collectivité territoriale. Car en adhérant,
le service de desserte des transports en commun sera redéfini en intégrant le maillage de la nouvelle commune.
Les travaux de voirie ne seront plus à la seule charge de la commune, la CUB dévolue à chaque commune une dotation en fonction de la taille de la commune, Martignas sur jalle pourra compter sur les services de la CUB pour intervenir à tous moments.
La mairie a expliqué ses choix et présenté tous ces avantages de l'entrée dans la CUB,
officiellement la commune de Martignas sur jalle entrera dans la Communauté Urbaine de Bordeaux le premier juillet prochain.
Un reportage de Marie Neuville et Bernard Hosteins-arris
