Suicide épouse Cantat: un ex-compagnon, prêt à porter plainte, mandate l'avocate

Un ex-compagnon de Kristina Rady, l'épouse de Bertrand Cantat qui s'est suicidée en 2010, envisage de porter plainte "pour rechercher la vérité" sur les causes de sa mort, et a mandaté l'avocate qui mène campagne pour poursuivre le chanteur, a indiqué celle-ci hier mercredi.

Dans une interview à paraître dans VSD jeudi, François Saubadu se dit "prêt à porter plainte", avec son avocate Me Yael Mellul, en sa qualité de "dernier compagnon de Kristina". "S'il n'y a plus que moi pour rechercher la vérité, je suis là", dit-il, expliquant avoir mandaté Me Mellul pour demander à la justice des pièces du dossier.  

Me Mellul a indiqué à l'AFP avoir écrit lundi au procureur de la République de Bordeaux pour que leur soient communiqués "la totalité du rapport d'enquête préliminaire qui avait été faite au moment du suicide" de Mme Rady, ainsi que "le rapport d'autopsie, les effets personnels, notamment la lettre d'adieux, un cahier où elle retranscrivait les textos échangés" avec M. Saubadu.

Le parquet a dit n'avoir pas encore reçu la demande de l'avocate et a souligné qu'à titre général, ce type de pièces ne pouvait être communiqué qu'à des personnesque le procureur jugerait avoir "intérêt" au dossier, tel un parent, un proche. Kristina Rady s'était suicidée en janvier 2010 au domicile conjugal à Bordeaux. Bertrand Cantat, qui à ce moment était sorti de prison depuis deux ans après le meurtre de l'actrice Marie Trintignant en 2003, avait alors été mis hors de cause par la justice.

Me Mellul, avocate spécialisée dans les violences conjugales, a annoncé début août vouloir que le chanteur soit poursuivi: elle estime que pourrait s'appliquer le Code pénal au titre de "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner", un "suicide forcé" par des violences psychologiques", selon elle. Les parents de Kristina, par l'intermédiaire de leur avocat, ont assuré mi-août se "désolidariser totalement" de la démarche de Me Mellul, qu'ils considèrent comme un "acharnement inutile" et "ne veulent pas du tout relancer cette affaire".

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