"On n'a plus rien à perdre" déclare Imanol Harinordoquy avant Biarritz - Racing-Metro ce soir

Le BO est au plus mal et se doit d'avoir un sursaut d'orgueil ce soir, devant son public, au stade Aguiléra. Derniers du Top 14, aucune victoire depuis le 24 août, écrasés 39-0 la semaine dernière, ils doivent décrocher une victoire contre les parisiens. Ce serait leur deuxième cette saison.

Serge Blanco a été clair.

Il exige de ses joueurs une victoire pour éviter la relégation du club. Comme le déclare le capitaine, Imanol Harinordoquy,, ils n'ont plus rien à perdre contre le Racing-Metro. 

Lors de l'entraînement jeudi, les rugbymen du Biarritz Olympique n'en menaient pas large. Depuis la défaite humiliante face à Castres (0-39), l'ambiance est plombée. 
Interrogés par France 3, les joueurs se disent lucides face à la dégringolade de l'équipe. Le collectif n'y est plus. 

Ce soir à 18h30, ils jouent le match de la dernière chance face aux Parisiens 

Leur président Serge Blanco pousse un coup de gueule dans un entretien publié par Sud Ouest le 1er novembre. Il y déplore les résultats calamiteux qu'il impute aux joueurs. Craignant une descente en Pro D2, il exige de l'orgueil pour "sortir la tête haute" .

Après 9 défaites en 10 journées de championnat, les Biarrots, derniers du classement, sont bien conscients que le groupe doit reprendre des couleurs.

Imanol Harinordoquy, 3e ligne de Biarritz, a déclaré  : 

On n'a plus rien à perdre. On veut retrouver de l'allant et de la vitesse dans le jeu. Vu la prestation de samedi dernier, c'est bien aussi qu'il y ait des changements, ça permet aussi d'amener une certaine fraîcheur. Le petit (Yann) Lesgourgues n'a pas l'expérience du Yach mais ça faisait un moment qu'il avait envie d'attaquer un match. J'espère que les mecs qui seront sur le terrain vont amener ce qu'ils savent faire. Ne pas se cacher derrière des systèmes de jeu, derrière des répétitions. Dernièrement, on a vraiment tous été pâles. On a tous été un peu perdus, par peur du résultat, par peur de mal faire. Au final, personne ne donne la pleine mesure ou même la moitié de ce qu'il sait faire. Que l'on joue avec convictions, que l'on prenne des initiatives même si ce n'est pas la bonne. Mais qu'on fasse quelque chose sur le terrain".




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