Le texte qui est examiné ce mercredi propose de punir l'achat d'actes sexuels d'une amende de 1500 euros, doublée en cas de récidive. Alternative à l'amende ou sanction complémentaire, il prévoit aussi un "stage de sensibilisation à la lutte contre l'achat d'actes sexuels".

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C'est peu dire que ce débat divise la classe politique. Le PS votera majoritairement pour, l'UMP hésite encore, chez les écologistes on est "plutôt contre" et l'UDI laissera le choix final à ses troupes.

120 députés socialistes ont co-signé la proposition de loi, même si la porte-parole du groupe, Annick Le Petit, a reconnu que des sensibilités différentes pouvaient s'exprimer au sein de sa famille politique.

Le "Manifeste des 343 salauds" contre les lois anti-prostitution a été signé par de nombreuses personnalités. Certains intellectuels apportent leur contribution à ce débat, comme la phjilosophe Elisabeth Badinter, qui estime "l'État n'a pas à légiférer sur l'activité sexuelle des individus", et "regrette qu'on n'entende pas davantage les prostituées".

La députée PS de la Vienne, Catherine Coutelle, qui est à l'origine de ce texte se retrouve en désaccord avec sa collègue Véronique Massoneau (députée EELV de la Vienne), qui estime au contraire que " ce texte de loi va éloigner les prostituées dans l’ombre, dans des endroits moins surveillés et moins accessibles». Et donc les exposer à des dangers supplémentaires.

Sur le terrain, cette mesure est redoutée par les travailleurs et travailleuses du sexe, comme le montre ce reportage de Sandrine Leclère et Julien Delage.



Le "Rapport d'information sur le renforcement de la lutte contre le système prostitutionnel" adopté par la délégation aux droits des femmes et qui constitue la base du futur texte de loi, comporte 221 pages. Deux d'entre elles sont dédiées à la question "qui sont les personnes prostituées ?".
On y apprend que "92 % des personnes mises en cause pour racolage sont étrangères" et que "les victimes du proxénétisme sont essentiellement des femmes".
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