L'Union Bordeaux Bègles a décroché une victoire capitale face au BO

La lanterne rouge le Biarritz Olympique qui restait sur deux victoires, a subi un coup d'arrêt, victime de la puissance de Bordeaux-Bègles, vainqueur (22-15), samedi à Aguilera, lors de la dernière journée de la phase aller.


L'éclaircie était-elle passagère pour les Basques ? Cela y ressemble fortement en tous cas pour un BO, qui hormis s'être nourri des fautes visiteuses, n'a rien montré dans le jeu lui permettant de croire en son étoile à l'avenir. De nouveau décroché, il compte huit points de retard sur le premier non relégable, Oyonnax, après ce cinquième revers enregistré à domicile. 

L'UBB, sur la lancée de ses 45 points inscrits le week-end dernier au Stade Français, a trouvé la clé pour se sortir du piège biarrot et remporter enfin un match loin de ses bases. 
 

Les déclarations

Vincent Etcheto (entraîneur de Bordeaux-Bègles) : "Une mêlée stable, une conquête forte avec des ballons portés, on les a fait souffrir et ça change tout. C'était difficile car c'est une équipe expérimentée, on avait parlait des 'match winners' que sont Yachvili, Ngwenya, Traille. Yachvili est décisif sur le 1er essai, Traille récupère la chandelle et Ngwenya marque le 2e. On savait que collectivement on pouvait prendre cette équipe, ce que l'on a fait, en faisant le travail dans l'ordre avec nos avants dans la continuité du Stade Français. Sur ce match, on a été bon 25 minutes, ça a suffit pour gagner ici mais il faudra être plus constant. Pour nous, on marque un grand coup car c'était un objectif cette première victoire à l'extérieur, par rapport au Top 14, c'est une petite éclaboussure dans un grand lac. On marquera un grand coup si on arrive à prendre les points que l'on veut prendre contre Toulouse et Brive".

Matthew Clarkin (3e ligne centre et capitaine de Bordeaux-Bègles) : "Malgré une première mi-temps hors sujet, on a retrouvé le ressort et notre jeu en 2e mi-temps, sans le vent pour nous faire douter. C'est la dernière fois que je prends le vent (lors du toast) car on ne sait pas le gérer. On a produit un jeu qui n'est pas le nôtre, on est sorti de notre cadre, on était moins efficace, en panique des fois. J'ai eu peur à la mi-temps, tout le monde était pareil, avec l'envie de se rattraper. Notre jeu est basé sur une bonne conquête, il fallait avoir des ballons propres. Les ballons-portés sont une de nos armes, notre mêlée devient plus performante, on s'est appuyé sur ça pour revenir".

Mathias Marie (2e ligne de Biarritz) : "On n'a pas été au niveau qu'on avait mis sur les deux derniers matches. C'est une énorme déception, ce n'est pas normal de faire une performance comme ça à la maison après le Racing et surtout Brive. On savait qu'ils s'appuyaient sur une grosse conquête et une grosse touche, avec une bonne organisation sur les mauls offensifs et défensifs. On est un peu tombé dans le piège. Le président a dit en rentrant dans le vestiaire qu'un match perdu à la maison, c'est un match qu'il faut gagner à l'extérieur. A nous de mettre la barre plus haut et redoubler d'efforts pour y arriver".

Benoît Guyot (3e ligne de Biarritz): "Je ne pense pas qu'il y ait eu de réel tournant. On a pris le score au début du match, on s'est mis dans le confort et malheureusement les Béglais ont été particulièrement ambitieux, ils n'ont tapé aucune pénalité, ils voulaient absolument marquer cet essai. On n'a pas réussi à se mettre à l'abri ni suffisamment agressif pour les repousser et les remettre dans leur camp avec le vent et au final cela nous coûte cher. On a manqué d'ambition, de précision en mêlée notamment où on a été beaucoup pénalisé. Il n'y a pas énormément de choses à garder de ce match. On a besoin de se remettre en question".

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