L'OMS estime que le cancer aura fait 84 millions de morts entre 2005 et 2015 si aucune mesure n’est prise. 40% des cancers peuvent être évités. Ce 4 février est aussi la date choisie par le Président de la République pour présenter le troisième Plan cancer 2014-2019.
Le cancer constitue encore aujourd'hui la première cause de mortalité dans le monde, bien avant les guerres et autres catastrophes naturelles. Il fait beaucoup moins parler de lui, mais il tue. Pourtant, il se soigne et l'intérêt de cette journée est aussi de faire prendre conscience de l'utilité d'un dépistage précoce permettant d'arriver à une guérison.
Le cancer est une épreuve difficile à vivre pour soi et son entourage. Se soigner, souvent s’arrêter de travailler, garder de l’énergie malgré les traitements plus ou moins bien tolérés… Mais cela ne s’arrête pas là. Il faut, après avoir jugulé la maladie, et parfois plusieurs mois d’absence, reprendre son job, retrouver ses collègues, renouer le fil d’une aventure professionnelle interrompue contre son gré. C’est l’un des enjeux du Plan cancer (2014-2018) présenté aujourd’hui
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Selon Agnès Buzyn, présidente de l'Institut national du cancer (Inca), les enjeux de ce futur Plan sont : "de donner à tous les mêmes chances, partout en France, d'accéder à la prévention, aux dépistages des cancers, à des soins de qualité et aux innovations thérapeutiques ou technologiques."
Parmi les nouveautés du plan (2014-2018) des dispositions pour impliquer davantage les médecins généralistes dans les soins et le suivi des malades. Regardez le reportage Jean Claude Lacoste et Bernard Hostein Aris
Le premier Plan, qui couvrait la période 2003-2007, avait mis l’accent sur la lutte contre le tabac, premier facteur évitable du cancer et avait contribué à augmenter régulièrement le prix des cigarettes.