En novembre dernier à Niort, un incendie détruisait une partie d'un centre médical. Une ex-secrétaire médicale reconnaît rapidement les faits. Jugée aujourd'hui, pour abus de confiance et dégradation devant le TGI de Niort, elle est revenue sur ses déclarations et conteste l'incendie.
Dans la nuit du 24 au 25 novembre dernier, une aile du centre médical Thérapôle près de la clinique Inkermann de Niort est complètement détruite par un violent incendie.
Les cabinets de onze kinésitérapeutes étaient regroupés dans ce bâtiment.
L'enquête permet de déterminer que l'incendie est d'origine criminelle.
Une femme âgée d'une quarantaine d'année reconnaît même les faits. Elle était employée comme secrétaire médicale à Thérapôle et avait reçu une lettre de licenciement pour faute grave après avoir été accusée d'avoir détourné 51 000 euros. Elle aurait agi par vengeance deux jours après reçu le courrier lui annonçant son licenciement.
Aujourd'hui devant le tribunal, la secrétaire médicale confirme avoir détourné, durant 3 ans, l'équivalent de 42 000 euros, en récupérant des chèques destinés à ses employeurs.
En revanche, elle conteste avoir mis le feu au cabinet médical.
Sa défense prétend que cet incendie est un pur hasard.
Le tribunal rendra sa décision le 17 avril prochain.