Cette mortalité anormalement élevée pourrait entraîner des pertes allant jusqu'à 80 % du cheptel dans les filières et sur les bouchots de l'ensemble de la baie de l'Aiguillon. »
C'est l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer , l'Ifremer de La Tremblade qui est en charge du dossier.
« Les analyses sont très larges sur les virus, les bactéries.Il faut attendre un mois avant les premiers résultats », explique Sandrine Richard, chef de service à la Direction départementale des territoires et de la mer..
Tout problème sanitaire est exclu
L'hypothèse invoquée: un problème de « turpitude » dans la mer, avec un fort apport d'eau douce, dû aux fortes pluies récentes.Les premières conclusions sont rassurantes pour les consommateurs : elles excluent tout problème sanitaire.
La baie de l'Aiguillon est le berceau de la mytiliculture sur bouchots. Les professionnels du secteur y exploitent 44 km de linéaires de ces pieux en bois sur lesquels grandissent les moules, sur les 187 km disponibles dans la région. Ils produisent 19 000 tonnes de moules.
80 % des exploitations sont sur le domaine public vendéen mais 80 % des exploitants sont Charentais.
Les explications de Christian Béchemin, responsable du laboratoire "environnement ressources", IFREMER La Tremblade au micro de nos confrères de France3 pays de de Loire