25 individus ont été détectés en 2013, c'est trois de plus qu'en 2012. Les observateurs ont repéré 11 femelles, 9 mâles et 5 ours de sexe encore indéterminé. Ils vivent des deux côtés de la frontière franco-espagnole.
Ce sont les données récoltées sur le terrain (empreintes, poils, crottes, dommages, photos...) qui ont permis d'établir ce nouveau rapport officiel, de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, sur la présence de l'ours dans les Pyrénées.
Parmi ces 25 animaux, quatorze sont des adultes, huit seraient âgés de 1 à 3 ans et trois seraient des oursons.
L'un de ces oursons, une femelle de six mois, a cependant été retrouvé mort en juin, vraisemblablement tué lors du franchissement d'un torrent en crue, selon le rapport de la DREAL, la Direction de l'environnement, du l'aménagement et du logement de Midi-Pyrénées.
Sur son site, on peut notamment visionner les images de la population d'ours, enregistrées en 2013, par des caméras automatiques.
Ces ours évoluent sur quatre départements français et trois provinces espagnoles, soit un territoire de 4.300 kilomètres carrés, en légère augmentation par rapport à 2012.
Les ours ne subsistent plus en France que dans les Pyrénées où ils menaçaient de totalement disparaître dans les années 90. La population n'a été sauvée que grâce à des lâchers d'ours slovènes.
Leur présence a ses ardents défenseurs mais aussi ses détracteurs dans les Pyrénées françaises. Pour les anti-ours, à commencer par les éleveurs, ces plantigrades sont déjà trop nombreux. Pour eux, leur présence à l'état sauvage dans les Pyrénées est incompatible avec l'économie de la montagne, au vu des dégâts qu'ils causent à leurs troupeaux.