Disposés au sommet des vergers, les nids à mésanges protègent naturellement les vergers, des vers de la pomme et pucerons qui peuvent ravager jusqu’à la moitié de la production.
Les pomiculteurs régulièrement montrés du doigt par les riverains et les associations de protection de l’environnement pour leur usage de pesticides, installent depuis un quinzaine de jours et comme tous les ans des nichoirs dans leurs vergers.
Les oiseaux s’y installent et se nourrissent des insectes alentour. Au printemps quand les œufs éclosent ce sont près de 50 becquées de 5 à 6 vers, chenilles ou araignées dont les petits ont besoin.
Une mésange ramasse près de 200 g d’insectes et de larves par jour.
Une méthode qui permet selon les agriculteurs de limiter le recours aux produits phytosanitaires, et sonne comme un bon "coup de com’ " pour la filière.