Bayrou, Juppé, Delaunay, les réactions politiques à l'offensive en Irak

Malgré les vacances parlementaires, l'offensive américaine en Irak suscite d'importantes réactions dans la classe politique. Au sein de la majorité comme de l'opposition, qui regrette le manque d'engagement de la France.

"Je désespère de notre impuissance face à la persécution qui écrase les Chrétiens d'Orient, et d'Irak en particulier." C'est par la voie d'un communiqué que François Bayrou a réagi à la situation en Irak, et aux violences qui sont perpétrées à l'encontre de plusieurs communautés religieuses. Le maire de Pau et président du MoDem use de mots très forts pour décrire le conflit.

Il convient de donner son nom à cette barbarie : c'est un crime contre l'humanité et il doit être traité comme tel.







Il exprime par ailleurs son souhait de voir la France soutenir l'action américaine afin de "faire reculer les barbares" et appelle à une manifestation nationale. Cet appel de François Bayrou a été salué par le maire d'Agen, Jean Dionis du Séjour :

Savoir se faire entendre

De son côté, Alain Juppé cible ses critiques sur l'action gouvernementale, qu'il juge insuffisante. 

L’effacement de la France et de l’Europe sur la scène internationale est tout simplement honteux.

Une note de blog d'une vingtaine de lignes intitulée "Indignons-nous", dans laquelle le maire de Bordeaux réclame une position plus ferme de la France. "Nous devons nous associer à la lutte contre la folie du fanatisme djiadhiste qui finira par nous atteindre si nous contemplons sans réagir le génocide des chrétiens d’Orient." Notre devoir, conclut-il, est "de pousser ce cri pour rassembler tous ceux qui sont prêts à soutenir une initiative française et, si l’Europe a encore un sens, européenne.

Michèle Delaunay et la théologie

C'est via Twitter qu'a réagi l'ex-ministre déléguée aux Personnes âgées, Michelle Delaunay. Elle a tenu à afficher son soutien au gouvernement et à Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères. 


Un message venu conclure une série de réflexion autour de la religion. La députée de Gironde écrit notamment : "Si un Dieu existe, il ne peut être qu'immanent et universel, acceptant tous les cultes. S'il n'existe pas, à nous de le faire à sa place." Et d'invoquer Albert Camus : "Camus doutait de toute existence d'un dieu par la mort des enfants (la peste). Mais la mort des enfants au nom d'un dieu ?!"



 

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