"Voleurs de vacances" : la campagne choc des professionnels de l'hotellerie.

L'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie pousse un coup de gueule à travers une campagne choc. Elle dénonce une baisse de son activité et des contraintes accrues. Le but de cette campagne est d'alerter les pouvoirs publics.

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C'est dans un contexte morose que les professionnels de l'hôtellerie ont décidé de tirer la sonnette d'alarme. Après un mois de juillet critique, ils comptent plus que jamais sur un mois d'août plus porteur.

Les mauvais chiffres du mois de juillet


"Le début de saison s'est plutôt bien passé, mais ce qui a été gagné en mai-juin a été perdu en juillet", indique Didier Arino, directeur du cabinet Protourisme.
Dans l'hôtellerie-restauration, après un printemps morose où le chiffre d'affaires a baissé de 2,5 à 3% selon les syndicats Synhorcat et Umih, "le mois de juillet est en retrait aussi", indique le patron de l'Umih, Roland Héguy.
Les professionnels doivent faire face à un pouvoir d'achat des français à la baisse. Ils partent moins souvent et moins longtemps. Parallèlement les professionnels de l'hôtellerie doivent faire face à des contraintes accrues en therme d'accessibilité et de sécurité.

L'absence de contrôles sur les chambres d'hôtes


L'Umih, le principal syndicat de l'hôtellerie et de la restauration, regrette mercredi l'absence de "contrôles effectifs" visant les loueurs de chambre
d'hôte. En début d'année, une instruction interministérielle avait été adressée à tous les préfets, visant à "rappeler la réglementation applicable aux loueurs de chambres d'hôtes", mentionne dans un communiqué l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie qui regroupe 85% des professionnels indépendants du secteur.
"Néanmoins, l'UMIH regrette l'absence de contrôles effectifs sur le terrain depuis", remarque le syndicat. Le syndicat a donc réclamé "la mise en oeuvre d'actions rapides pour verbaliser les activités illégales qui échappent à toute contrainte fiscale, réglementaire, sociale, et également en matière d'hygiène". 
Depuis des mois, le syndicat s'inquiète du développement de la location d'appartements meublés courte-durée sans aucun cadre réglementaire, regrettant une concurrence déloyale.

Taxe de séjours bloquée


L'hôtellerie a du faire face au passage de 5,5 à 10% de la TVA. Et parallèlement le projet de hausse de la taxe de séjours (variable selon les villes) proposé par les députés est resté bloqué.

Ras-le-bol des commissions excessives sur le net


Selon l'UMIH,  "les centrales de réservation en ligne profitent du caractère indépendant et très éclaté du marché hôtelier français pour imposer des commissions excessives et opaques". Elle dénonce le montant des commissions, au point selon elle, de mettre certains établissement en péril.

Voyez le reportage dans les Landes de Nora Genet et Laurent Montiel :






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