Hier soir, les Girondins de Gordeaux se sont imposés 3 buts à 1 sur la pelouse de Nice. Un succès qui verouille le statut de leader de la ligue 1 pour les bordelais. Les hommes de Willy Sagnol ont su maîtriser une rencontre parfois compliquée..
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Bordeaux, grâce à un penalty de Diabaté et des buts de Maurice-Belay et Sertic, a conforté sa place de leader de ligue 1 en s'imposant face à l'OGC Nice
(3-1), samedi soir à l'Allianz Riviera, lors de la 3e journée.
Et pourtant Nice avait pris les devants. Eysseric chipait le ballon dans les pieds de Diabaté descendu très bas en renfort. Le milieu niçois servait Vercauteren. Le jeune Belge venu de Lierse, titularisé pour la première fois, centrait sur l'attaquant Alexis Bosetti qui lobait Carrasso bien avancé d'un
sublime extérieur du droit (1-0, 11).
Sans s'affoler, les Girondins reprenaient leur domination et continuaient à titiller une défense niçoise pas toujours très assurée dans ses interventions et son placement. Les Niçois mécontents de l'arbitrage Après une ouverture de Mariano reprise de volée du très actif Rolan et sortie
par Hassen (23), la formation de Willy Sagnol égalisait.
Un contact dans la surface girondine de Bauthéac sur Khazri, nouveau venu en Aquitaine, était sanctionné par un penalty après un temps de réflexion de l'arbitre, M. Lannoy. Meilleur buteur bordelais la saison passée, l'attaquant malien Cheick Diabaté prenait à contre-pied le gardien du GYM (1-1, 32) pour inscrire son deuxième but du championnat.
Nice s'énerve, Bordeaux assure
Déjà passablement énervés, les Niçois avaient encore plus de peine à digérer le but refusé à Eysseric sur coup franc excentré pour un hors jeu de Gomis, là également après un léger délai (40). D'ailleurs pendant qu'un certain nombre de Niçois fêtaient ce qu'ils croyaient être une reprise d'avantage, des Bordelais menaient un contre.
La pause venait à temps pour calmer la nervosité à fleur de peau. Mais les jeunes Niçois ne réussissaient pas à retrouver leurs esprits. Cela sautait
aux yeux sur des approximations défensives qui faisaient le bonheur de leurs adversaires peu après la reprise. Après un contrôle, Diabaté se faisait passeur pour le milieu Nicolas Maurice-Bellay qui trompait Hassen d'une frappe croisée (1-2, 47).
Le replacement trop tardif de Nice ouvrait un boulevard à Rolan qui décalait Sertic, lui-aussi bien seul, qui donnait de l'ampleur au troisième succès des siens (1-3, 55). Claude Puel lançait pour la première fois de la saison l'ex-Marseillais Diawara, défenseur expérimenté pour diriger un GYM remodelé dans le final en 3-5-2 devant un Bordeaux réduit à dix après l'expulsion de Diabaté pour deux avertissements (82). Mais, Nice ne parvenait pas à recoller.