Les fleuristes, les grandes surfaces et les jardineries vont vendre des quantités importantes de chrysanthèmes dans les prochains jours à l'occasion de la Toussaint. Les Français en fleurissent les tombes de leurs proches. Mais ils sont aujourd'hui moins nombreux à le faire et les ventes reculent.
La tradition semble bien ancrée mais elle a tendance à se perdre et aujourd'hui, les horticulteurs le constatent, ils vendent de moins en moins de pots de chrysanthèmes à l'occasion de la Toussaint d'autant que les Français diversifient désormais leur choix et utilisent d'autres fleurs pour mettre sur les tombes.
Pour être prêts au début du mois de novembre, les producteurs commencent à se préparer six mois à l'avance et pour faire face à la baisse des ventes, ils diversifient également leurs débouchés.
Les tendances changent peu, les couleurs vives ont toujours la cote mais ce sont les compositions multicolores et sophistiquées qui plaisent le plus aujourd'hui.
Anne-Marie Baillargé et Sophie Wahl ont rencontré, Claude Loizeau, un grossiste installé dans le nord des Deux-Sèvres :
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Pourquoi les chrysanthèmes sont-ils les fleurs de la Toussaint ?
Il existe plusieurs sortes de chrysanthèmes mais les plus connus sont es chrysanthèmes d'automne, ou chrysanthèmes des fleuristes, utilisés pour fleurir les tombes.Les chrysanthèmes, très colorés, apparaissent au 19ème siècle sur les tombes à la place de la flamme des bougies.
Mais c'est en 1918 que la tradition se répand vraiment en France et en Belgique. A l'Armistice de 1918, le 11 novembre, des chrysanthèmes sont déposés sur les tombes des soldats morts au combat. Il est alors choisi car il fleurit en automne et résiste assez bien au gel. Par la suite, les chrysanthèmes restent les premières fleurs utilisées dans les cimetières mais la tradition se déplace du 11 novembre à la Toussaint ou à la fête des morts, le 2 novembre.