La Rochelle : formation des personnels médicaux à Ebola

Que faire si un patient porteur du virus Ebola se présente à l'hôpital ? Les personnels du centre hospitalier de La Rochelle ont appris à y faire face à l'occasion d'une formation professionnelle.

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Une formation, au cas où... Les personnels du centre hospitalier de La Rochelle ont été mis en condition pour faire face à une éventuelle prise en charge de patients suspectés d'être porteurs du virus Ebola. Un exercice réalisé à l'hôpital et auquel une équipe de France 3 Atlantique a pu assister.

Reportage de Nathalie Combès et Joël Bouchon

Intervenants : Dr Isabelle Bouex-Godeau, chef du service des urgences hôpital de La Rochelle - Dr Pauline Mourasse, médecin urgentiste hôpital de La Rochelle

Si une personne revient d'un pays touché par le virus ou a été en contact avec une personne malade, que faire ? Quels sont les symptômes ? Le document ci-dessous de l'Unicef, OMS apporte des réponses.

 

Ebola: des progrès, mais encore une bataille de longue haleine
Les autorités sanitaires et la communauté internationale espéraient mardi que la mobilisation contre Ebola en Afrique de l'Ouest portait enfin des fruits, avec une diminution du nombre de corps collectés à Monrovia, capitale du Liberia, le pays le plus durement frappé.

Les efforts déployés par les Etats-Unis "commencent à avoir un impact", a déclaré le président américain Barack Obama, faisant état de "progrès" au Liberia après s'être entretenu avec son équipe dans ce pays, où son ambassadrice à l'ONU terminait sa tournée des Etats principalement touchés.

A Addis Abeba, siège de l'Union africaine (UA), le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a rappelé qu'il s'agissait d'un combat de longue haleine, répétant que "la transmission du virus continuait à prendre de vitesse la mobilisation de la communauté internationale".

"Nous avons besoin d'urgence que davantage d'équipes médicales étrangères formées se déploient dans la région", a martelé M. Ban, en tournée dans l'est du continent avec le président de la Banque mondiale (BM), Jim Yong Kim.

"Nous allons avoir besoin d'un flux continu d'au moins 5.000 personnels de santé d'en dehors de la région", avec des rotations régulières, a renchéri M. Kim, se disant "très inquiet de savoir où les trouver, compte tenu du facteur peur à l'oeuvre en beaucoup d'endroits".

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a confirmé mardi que sur une cinquantaine de centres de traitement d'Ebola prévus, une vingtaine restaient encore à pourvoir en personnel médical étranger.

"Plus longtemps l'épidémie fait rage, plus grand est le risque d'une propagation à d'autres pays. Le Mali en est le dernier exemple", a souligné M. Ban.

Dans ce pays, plus de 50 personnes étaient toujours en quarantaine, dont une dizaine dans la capitale, Bamako, à la suite du premier cas identifié la semaine dernière, une fillette de deux ans de retour de Guinée décédée le 24 octobre à Kayes (ouest).

Débarrasser le monde du virus
Au Liberia, qui représente la moitié des plus de 10.000 cas recensés et la majorité des quelque 5.000 morts de l'épidémie, la Croix-Rouge, chargée de la collecte des corps autour de la capitale, a indiqué constater une baisse significative depuis le début du mois.

Après un pic en septembre, avec plus de 200 corps ramassés par semaine, dont plus de 300 vers le milieu du mois, les statistiques ont progressivement décliné en octobre, pour atteindre 117 la semaine dernière, a précisé le secrétaire général de la Croix-Rouge libérienne, Fayah Tamba.

"Il n'y a pas besoin d'être un grand scientifique pour en conclure que le nombre de cas baisse", a estimé M. Tamba, tout en appelant à ne "pas crier victoire".

L'OMS a tempéré les espoirs de décrue, soulignant la semaine dernière que "le nombre de cas continuait à être sous-évalué, en particulier dans la capitale du Liberia", où elle les estimait autour d'au moins 300 cas hebdomadaires.

Un porte-parole de l'organisation a jugé mardi qu'il était "trop tôt pour dire s'il y a une véritable réduction".

Achevant sa tournée des trois pays frappés de plein fouet, l'ambassadrice américaine à l'ONU Samantha Power s'est montrée offensive.

"Nous ne voulons pas infléchir la courbe des contaminations, malgré quelques récentes améliorations, nous voulons y mettre fin", a déclaré Mme Power à Monrovia. 

La chef de l'Etat libérienne Ellen Johnson Sirleaf, qui l'a reçue, a dit espérer que la communauté internationale "reconnaisse les progrès accomplis par tous les pays touchés", les appelant à soutenir leurs efforts pour "éradiquer ce virus non pas seulement de ces pays, mais du monde", selon un communiqué de la présidence.

L'ambassadrice américaine est ensuite partie pour le Ghana, où elle doit rencontrer les responsables de la Mission des Nations unies pour coordonner la lutte contre Ebola (UNMEER), selon le texte. 

Lors de son étape précédente dans la capitale sierra-léonaise, elle a relevé des signes encourageants. "Les enterrements sécurisés à Freetown sont passés de 30% à pratiquement 100%", s'est-elle félicitée, les cadavres étant particulièrement contagieux.

La France a pour sa part annoncé le déblocage de 20 millions d'euros "d'engagement financier immédiat", principalement pour ouvrir des centres de soins en Guinée, où le directeur général la Croix-Rouge française était attendu mercredi.

Et la société civile accentuait son effort: une dizaine d'artistes africains, dont les Maliens Salif Keita, Amadou & Mariam, et le Guinéen Mory Kanté, ont lancé
une chanson baptisée "Africa Stop Ebola", avec une version française et une en langues locales, qui doit être diffusée sur les radios du continent.
(AFP)
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