En dix jours, deux accidents graves impliquant des camions se sont produits sur cette portion de l'autoroute, occasionnant de fortes perturbations dans le trafic.
Le 25 octobre dernier, un poids lourd transportant des tubes métalliques a traversé la chaussée, écrasant la barrière centrale de sécurité, sur l'autoroute A20, à hauteur du centre ville de Limoges, dans le sens Paris Toulouse.
Hier matin, un poids lourd effectuant le trajet entre l'Allemagne et l'Espagne, s'est mis en portefeuille, à peu près au même endroit, percutant la pile du pont de chemin de fer. L'autoroute a dû être coupée dans les deux sens pendant plusieurs heures, avant de rouvrir sur une seule voie.
La circulation a repris normalement seulement cet après-midi à 17h.
Un secteur accidentogène ?
Ces deux accidents graves ne sont pas forcément représentatifs.D'après les statistiques, cette portion d'autoroute urbaine, limitée à 110 km/h, n'est pas particulièrement accidentogène.
Le trafic y est augmenté de 50% par rapport au reste de l'autoroute. 60 000 véhicules par jour empruntent ce tronçon, et pourtant l'an dernier il n'y a eu que 58 accidents, la plupart sans gravité.
Des travaux trop longs ?
Au total, il aura fallu 30 heures aux agents de l'équipement pour remettre la route en état, après l'accident d'hier matin.Ce délai peut paraître long aux automobilistes qui ont subi des ralentissements importants pendant ces deux journées.
Il s'explique, selon les agents de l'équipement, par la fréquentation importante sur cet axe, qui complique le chantier.
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Les intervenants dans ce reportage sont :
Gilles Pascaud : Centre d'Ingénierie et de gestion du Trafic Direction des Routes Centre Ouest
Pierre Nicolas : Chef de centre Direction des Routes Centre Ouest