Ces députés qui deviennent propriétaires grâce à leur indemnité de frais de mandat : Jean Grellier s'explique

L'association "Pour une démocratie directe" met en cause une vingtaine de députés qui ont acquis leur permanence parlementaire grâce à leur indemnité représentative de frais de mandat. Parmi eux, l'élu socialiste des Deux-Sèvres Jean Grellier qui s'en est expliqué auprès de francetv info

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Financer l'acquisition de sa permanence parlementaire avec son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM), la pratique n'est pas nouvelle; elle est même connue de l'association "Pour une démocratie directe" qui a mené l'enquête auprès d'une centaine de députés.

Selon francetv info, qui s'est appuyé sur la centaine de réponses reçues par l'association, au moins 12 députés encore en activité sont devenus propriétaires de leur permanence après le début de leur mandat dans des conditions parfois floues. 

Jean Grellier député PS des Deux-Sèvres, a acheté sa permanence en 2008 grâce à un prêt de l'Assemblée nationale sur dix ans, qu'il rembourse  à hauteur de 600 euros mensuels via son IRFM. Contacté par nos confrères, il indique ne pas savoir ce qu'il en fera à la fin de son mandat, mais ne souhaite pas en "profiter" pour "faire une plus-value". Et Jean Grellier d'ajouter qu'il "préférait que les choses soient claires (...). Il pourrait y avoir un local public dans chaque circonscription, ou une interdiction d'acheter sa permanence". 

Egalement contacté par francetv info, Jérôme Lambert, député PS de Charente, explique qu'il a financé son achat sur ses revenus, mais il nuance son exemplarité : "J'aurais très bien pu financer mon emprunt avec l'IRFM. A l'époque, on ne se posait vraiment pas ce genre de questions", précise-t-il.

Retrouvez l'intégralité de l'article sur francetv info. 

L'IRFM c'est quoi ?
D'un montant de 5 770 euros brut, l'IRFM sert en théorie à couvrir les frais professionnels du député, dont le financement de sa permanence, en location ou via une acquisition. Ce qui n'est pas sans poser un problème éthique : l'élu acquiert  un bien immobilier privé avec de l'argent public.


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