Philippe Richert (Les Républicains), président de la région Grand-Est, est candidat à la présidence de l'Association des régions de France (ARF), qui doit revenir à la droite après les régionales de décembre. S'il est élu il remplacera Alain Rousset qui voulait quitter cette fonction.
"Le gouvernement et les régions doivent aujourd'hui travailler autrement, développer une relation différente. Voilà pourquoi je suis candidat à la présidence de l'ARF."
Philippe Richert, Président de de la grande région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine.
A la tête de l'ex-région Alsace, Philippe Richert était le seul président de région de droite lors de la précédente mandature (2010-2015). Lors du scrutin de décembre, il a été élu à la tête de la grande région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine. Sa candidature à la présidence de l'ARF a, selon lui, le soutien de ses collègues de droite et du centre, avec lesquels il s'est entretenu.
L'élection à la tête de l'ARF doit avoir lieu le 26 janvier, à l'issue d'une assemblée générale extraordinaire de l'association. Celle-ci doit réunir pour la première fois les présidents de région (sept de la droite et du centre, cinq de gauche et un autonomiste) issus des régionales de décembre en métropole, ainsi que les quatre élus des régions et territoires d'outremer.
L'ARF est présidée depuis 2004 par le socialiste Alain Rousset, élu en décembre à la tête de la grande région Aquitaine-Poitou-Charentes Limousin. Egalement député de Gironde, il avait annoncé en juin 2015 qu'il quitterait cette fonction.