Syndicalistes et enseignants dénoncent la réforme de l'enseignement agricole (bac et apprentissage). Le centre de correction de Blanquefort, en Gironde, était bloqué hier, une audience est prévue aujourd'hui à Paris avec le cabinet du ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert.

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"Halte au massacre de l'enseignement agricole", tel est le message que l'on pouvait encore lire ce matin sur une des banderoles installées à l'entrée du centre de correction de Blanquefort, en Gironde. Alors que l'intersyndicale Snetap-FSU - CGT et Sud Solidaires a obtenu en urgence, aujourd'hui, une audience avec la direction générale de l’enseignement agricole et le cabinet du ministre de l’Agriculture, le bras de fer continue en région.
 


Hier vers 6 heures du matin, plusieurs enseignants et syndicalistes ont envahi l'établissement de Blanquefort où devait se tenir une session de correction des examens du bac professionnel. Ils ont tenté de bloquer l'accès aux copies, et ont finalement été délogés par les forces de l'ordre vers 11 heures. Une opération qui s'intègre dans le mouvement national de blocages des établissements d'enseignements agricoles publics.
 

A l'origine de ce mécontentement, le projet de réforme de l'enseignement agricole.

Jointe par téléphone, Laurence Dautraix, secrétaire nationale du SNETAP s'inquiète : "les CFA (Centre de formation et d'apprentissage) vont désormais être financés par les branches professionnelles et non plus par les régions. Ils risquent donc d'être fragilisés. On considère par exemple, que les établissements de moins de 120 élèves ne sont pas assez viables, et on les contraint à fermer. A cela s'ajoute la réforme du baccalauréat, notamment le bac technologique et la filière S du bac agricole. Ces changements vont rendre la formation moins attractive."

Autre sujet d'inquiétude: le budget alloué en 2019 à l'enseignement agricole. "On constate une baisse importante des financements" déplore la syndicaliste. "Cela risque d'entraîner des suppressions de postes, des gels de classe et des regroupement forcés". 

A la suite de la rencontre d'aujourd'hui, l'intersyndicale décidera de continuer, ou non, les actions de blocage, et de rediriger son action vers les centres de correction du BTS, notamment celui de Lacanau.


 
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