Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite pour 2017, a proposé un "code de bonne conduite" aux candidats, sans "attaques personnelles", ce samedi lors de la première journée de l'Université d'été du parti Les Républicains à La Baule.
Le maire de Bordeaux est arrivé dans l'après-midi, accueilli par une foule de supporteurs et de journalistes.
Arrivée de rock star pour #Juppé à #LaBaule2016. Énorme cohue. pic.twitter.com/iqvLYSKJIQ
— Guillaume Daret (@GuillaumeDaret) September 3, 2016
L'an dernier, les ténors de LR s'étaient retrouvés le temps d'une photo de famille et avaient affiché une unité de façade. L'ambiance est beaucoup plus tendue et la famille s'est déchirée.
Alain Juppé a proposé un code de bonnes conduites pour apaiser la situation.
Il faut que "le débat ait lieu, il est absolument légitime et nécessaire, mais ne faisons pas d'attaques personnelles", a lancé l'ex-Premier ministre, favori dans les sondages. Il s'est engagé lui-même à continuer à respecter ces règles.
"On dit de moi que je suis le bonze de Bordeaux" a-t-il plaisanté.
Pour "réussir cette primaire", il faut également que "le scrutin soit transparent et inconstestable", a insisté le maire de Bordeaux, encouragé par des "Juppé président" lancés dans le public. Sur ce point, "je fais confiance à LR et à Laurent Wauquiez", président par intérim du parti, et "à son impartialité", a-t-il ajouté.
Le maire de Bordeaux et candidat à la primaire de la droite s'est exprimé ce samedi après-midi à La Baule lors de l'Université d'été de LR.
Enfin, Alain Juppé veut "un engagement clair et définitif" de chaque candidat à "soutenir le champion de la droite et du centre" pour 2017, celui qui sera élu au soir du second tour de la primaire.
"Des primaires réussies sont des primaires qui rassemblent", a-t-il dit. Le maire de Bordeaux a rappelé que tous les Français (inscrits sur les listes électorales) peuvent voter à la primaire, il a affirmé qu'il fallait "mobiliser largement la droite, le centre mais aussi les déçus de François Hollande -le parti qui recrute le plus- et les citoyens qui se sont laissés tenter par le Front national".
"Soyons rassembleurs", a-t-il affirmé, dénonçant le "grand gâchis" et la "grande souffrance" occasionnés par la politique du pouvoir socialiste. "Dans ce gâchis, François Hollande a une responsabilité écrasante", alors même qu'il bénéficiait, au plan économique, d'une "conjoncture exceptionnellement favorable" (taux d'intérêt à zéro, parité de l'euro et prix du baril de pétrole en baisse...).
"Malgré cela, c'est le grand cafouillage gouvernemental", a-t-il dit.