Depuis 1954, la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation se tient le dernier dimanche d’avril. Comme chaque année, des cérémonies officielles ont été organisées partout en France.
Aujourdh'hui, à Bordeaux, l’intégration pleine et entière des associations d’homosexuels à cette manifestation a enfin eu lieu. Rappelons pour mémoire que voilà 69 ans étaient libérés les camps de la mort.
Ouverts dès l’arrivée au pouvoir d’Hitler en 1933, ces camps formaient le cœur de la politique discriminatoire et raciale des nazis. Là furent enfermés celles et ceux qui, de par leur naissance, leur religion, leur orientation sexuelle ou politique étaient l’objet de la haine d’Hitler. Parmi eux, des homosexuels, enfermés pour ce qu’ils étaient. Dans ces conditions extrêmes, les homosexuels sont morts par milliers. 60% ne sont jamais revenus des camps nazis, décrochant ainsi le triste record du taux de mortalité le plus élevé, si l’on met à part le cas des juifs et des tziganes voués à une extermination systématique.