Virginie Calmels, tête de liste UMP dans le sud-ouest et ex-patronne d'Endemol, a affirmé qu'il était "un peu difficile d'être femme en politique", un milieu "machiste" où l'évolution est "plus lente qu'ailleurs", mardi lors de l'émission Preuves par trois de Public-Sénat.
En 20 ans de carrière professionnelle dans l'entreprise, je n'ai pas ressenti ce machisme que l'on ressent en politique
Pour avoir discuté avec pas mal de femmes - Valérie Pécresse, Nathalie Kosciusko-Morizet ou d'autres, Mme Calmels pense que c'est un petit peu difficile d'être femme en politique. Il y a une évolution qui est peu plus lente qu'ailleurs, mais ça va venir. La preuve : Les Républicains (nouveau nom de l'UMP) s'ouvrent à la parité dans les grandes instances".
A propos d'Alain Rousset, président de la région Aquitaine qu'elle affrontera lors des régionales de décembre, elle a affirmé que "les politiques comme ça nous donnent mal à la tête". Dans un reportage réalisé par Public-Sénat à l'occasion de son passage à Preuves par trois, M. Rousset avait déclaré qu'on connaissait "à peine" l'ex patronne d'Endemol dans la région et que le monde dont elle venait
était "un peu particulier" au sein même de la télévision. "Il faut que les politiciens comme M. Rousset s'habitue à avoir des têtes nouvelles",
a-t-elle dit.
Alors que le député UMP Henri Guaino l'avait comparée à Loana, ex-vedette d'une émission de téléréalité d'Endemol, la première adjointe au maire de Bordeaux, Alain Juppé, a affirmé qu'il ne fallait "mépriser personne". "Je suis une citoyenne comme les autres, Loana aussi. Arrêtons d'avoir ces propos méprisants et machistes!", s'est-elle exclamée.