Près de trois semaines après le début de l'Euro, un premier bilan confirme la bonne ambiance qui règne à Bordeaux grâce aux supporters des différentes nations et le bon déroulement de la circulation aux abords de la Fan Zone et du stade Matmut.
Depuis 20 jours, l'Europe entière vibre au rythme des matches de l'Euro. Joie délirante des supporters dont les équipes se qualifient, déception parfois cruelle pour les autres... Les sentiments sont exaltés et les réactions quelquefois excessives et condamnables.
A Bordeaux, RAS. Si ce n'est la formidable ambiance qui règne dans les rues de la capitale girondine. Tout le monde garde en mémoire les supporters irlandais et leur berceuse à un bébé dans le tram ou leur déclaration en chanson à une jeune bordelaise ou à la police.
Du côté de la Fan Zone, pas d'incident majeur à déclarer. Sur 17 jours d'exploitation, 350 000 personnes y sont passées (sur les 700 000 visiteurs qu'attend Bordeaux pour la durée de la compétition). Les plus grosses affluences ont bien sûr été les jours de match de l'Equipe de France : 30 000 personnes pour le match contre l'Irlande et 25 000 pour la rencontre face à la Suisse.
Les temps d'attente aux entrées de la Fan Zone sont assez limités. Les mesures de sécurité ralentissent quelque peu la fluidité du passage mais sans engendrer de réels bouchons. " Les franchissements " se font en moyenne en cinq minutes communiquent les responsables du site.
Le Matmut Atlantique tire aussi son épingle du jeu. Autour et dans le stade, jusqu'à 2 000 personnes sont mobilisées les jours de match, bénévoles, policiers, stadiers...
L'enceinte dont la capacité a été légèrement réduite pour les besoins des télévisions a accueilli jusqu'à 38 500 spectateurs, un taux de remplissage de 95%.
L'accès au stade s'est fait de façon relativement fluide. Les transports en commun auraient permis à 40 000 supporters de se rendre au stade et d'en repartir à chaque rencontre.
Le point avec Jean-François Géa
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Un match tellement important aux yeux de l'UEFA que les principaux dirigeants de l'organisation seront présents dans la capitale girondine pour l'occasion.
Il faut dire que la Mansschaft qui est entrée doucement dans la compétition a donné sa pleine mesure lors de sa rencontre avec la Slovaquie en huitième de finale dimanche (3-0).
Quant à l'Italie, pas grand monde ne l'a vue venir. Elle a pourtant sorti l'Espagne, tenante du titre sans ménagement (2-0) et rêve de poursuivre sur sa lancée.
Une envie que les supporters des deux nations partagent et qui, on l'espère pour la ville et leur image, accepteront le résultat sans débordement.