Un an après la loi sur le mariage pour tous et dans un climat tendu, avec une montée sensible de l'homophobie, les associations bordelaises LGBT et "friendly" se sont retrouvées pour une nouvelle marche des fierté entre la place de la République et la place des Quinconces.
Le mot d'ordre choisi cette année est "la famille pour tous". Après le droit au mariage, les homosexuels demandent à avoir les mêmes droits en matière de parentalité que n'importe quel couple hétéo.
Droit à la procréation médicalement assistée, droit à l'adoption, délégation d'autorité parentale... autant de textes qui les aideraient à se sentir des citoyens comme les autres.
"La famille pour tous c'est une urgence pour les familles homoparentales" explique le président de la LGBT Bordeaux Paul Vinot. "Elles doivent être protégées par la loi. L'urgence pour elles c'est d'accéder aux mêmes droits que les familles hétéroparentales".
Paul Vinot appellait à une forte mobilisation pour cette marche des fiertés dans ce contexte de tension avec les partisans de La Manif pour Tous. "Dans ces manifs pour tous l'an dernier, on a vu se mobiliser tout ce que notre pays compte d'extrémistes et de réactionnaires avec un seul mot d'ordre : nier aux personnes lesbiennes, gay bi et trans d'accéder aux mêmes droits qu'eux".
A Bordeaux il n'a pas compris, pas accepté, pas digéré la présence dans la majorité municipale de l'un des fondateurs de "La Manif pour Tous 33". "C"est intolérable, l'exemplarité des élus pour la lutte contre les discriminations est indispensable" soutien Paul Vinot.
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