Dans le contexte de manifestation nationale, les retraités victimes de l'amiante souhaitent faire entendre leur voix. Ils manifestaient, ce matin à 11h, devant le Conseil Général, à l'appel du Collectif des Maladies Professionnelles de l'USR CGT 33.
L'Union syndicale des retraités de la Gironde (CGT) entendait dénoncer aujourd'hui "le chantage à la compétitivité qui génère des conditions d'exercice du travail dégradées". Les salariés victimes de l'amiante dénocerait aussi l'ANI (Accord National Interprofessionnel) contesté aujourd'hui dans les manifestations nationales. "le préjudice d'anxiété serait remis en cause".
"Le nouvel accord ANI préconise que la réparation des faits antérieurs à 3 ans ne soit plus possible à exiger devant les juridictions prud'homales". Déjà, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, la prescription de la loi était passée de 30 à 5 ans. Ce qui fait que de tels scandales comme celui de l'amiante ne trouveraient jamais de responsables...
Ils réclament donc le retour de la prescription à 30 ans et dans l'immédiat une dérogation pour que les victimes de l'amiante continuent de bénéficier du "préjudice d'anxiété".
Le préjudice d'anxiété permettait de faire condamner les employeurs pour exposition à un produit toxique. La prescription était de 30 ans en 2008, elle passerait à 3 ans.