Tareq Oubrou s'insurge contre ceux qu'il qualifie de "délinquants religieux". Avec son message pour un islam libéral, le recteur de la mosquée de Bordeaux est devenu l'interlocuteur incontournable des médias et du gouvernement depuis les attentats de janvier 2015.
Le nombre d’actes contre les musulmans a très largement augmenté en un an (+ 223 % entre 2014 et 2015), qu’il s’agisse des menaces (+ 291 %) ou des actions effectivement commises (+ 125 %).
Le chiffre a été dévoilé mercredi 20 janvier par la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme (Dilcra).
Pour l'imam de Bordeaux il ne faut pas dramatiser mais combattre la peur et l'ignorance par la pédagogie.
Son discours pour un islam de tolérance, compatible avec une France laïque lui vaut le surnom d'Imam de la République. Consulté par le Minitstre de l'intérieur, apprécié par les centaines de fidèles présents chaque vendredi, Tareq Aubrou est aussi théologien, conférencier, écrivain et aumonier des prisons.
Aujourd'hui, ses prises de positions, lui valent des menaces de mort sur un site djihadiste. Mais l'Imam de Bordeaux, marié et père de 4 enfants, n'entend rien changer : Ni à son discours. Ni à son mode de vie.