Les routiers bloquent la rocade à Bordeaux

C'est l'opération "spectaculaire" que préparaient hier soir les chauffeurs routiers girondins. Ils ont décidé de rouler à 10km/h sur la rocade intérieure ce matin, en partant de Lormont au niveau de la N89. Ils veulent pousser le patronat à revenir à la table des négociations.

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Les chauffeurs routiers girondins entament leur 4ème journée.

Après avoir bloqué plusieurs zones industrielles à Bruges, Cestas et Bègles, ils avaient promis une action spectaculaire pour ce jeudi matin.

Ils ont décidé de mener une opération escargot sur la rocade intérieure. Partis de Lormont, ils roulent autour de Bordeaux à 20km/h maximum depuis 8h30 ce matin.



Les syndicats espèrent ainsi pousser le patronat à retourner à la table des négociations salariales après avoir reçu un soutien du gouvernement mercredi.

Le secrétaire d'Etat chargé des transports, le landais Alain Vidalies a en effet "déploré" ce "refus" des organisations patronales à un nouveau round de discussions ce jeudi matin. Il juge, lui, que "les conditions" pour négocier sont "réunies".

Le patronat, à travers la FNTR, TLF et l'Unostra, estime qu'"aucun élément nouveau ne permet de reprendre la négociation dans les meilleures conditions et d'espérer la signature d'un accord". Une quatrième, l'OTRE, s'est ralliée à leur position.
"Il y a des réalités économiques à prendre en compte et les menaces et les actions revendicatives ne changeront rien à ces réalités économiques. Nos entreprises ne sont pas en capacité d'aller au-delà de ce qu'elles proposent" en matière salariale, a déclaré Nicolas Paulissen, délégué général de la FNTR, ce matin sur Europe 1.

"Pour sortir de la crise", les patrons proposent "de travailler sur les améliorations" de la protection sociale et "sur les coefficients", a-t-il rappelé.

Les menaces ne changeront rien aux réalités économiques du secteur. Nous préservons l'emploi, il faut parfois savoir choisir entre l'emploi et les augmentations salariales,

a-t-il poursuivi.

Les fédérations patronales assurent en effet ne pas être "en capacité de faire mieux" que les 2% maximum de hausses de salaires qu'elles sont prêtes à consentir, alors que les syndicats réclament 5%.

Alain Vidalies a cependant souligné, dans son communiqué, que les entreprises avaient "bénéficié d'importantes mesures de soutien à l'emploi" dans cette branche où "les salaires conventionnels n'ont pas été augmentés depuis deux ans et certains taux horaires sont inférieurs au Smic".
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