Viol en réunion à Mérignac : le président du club de rugby réagit

Eric Pilaud déplore l'attitude des 3 joueurs poursuivis pour viol en réunion
Le patron du FC Grenoble va écouter les joueurs mis en examen pour viol en réunion. Il déplore leur attitude contraires aux valeurs du rugby ©France 3 Alpes

Les trois rugbymen mis en examen mardi 11 avril à Bordeaux vont être convoqués à un entretien préalable en vue d'une éventuelle rupture anticipée de leur contrat. Ecoutez l'interview du président du FC Grenoble Eric Pilaud, réalisée par nos confrères de France 3 Alpes.

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Il est encore trop tôt pour parler de licenciement. Eric Pilaud, le patron du FC Grenoble, va écouter ses joueurs. Mais il est toujours sous le choc de leur attitude le soir de la rencontre face à l'UBB. 

Sortir en boîte de nuit et boire vraisemblablement de l'alcool quand on est sportif de haut niveau et qu'on a une période de récupération le lendemain,  c'est déjà choquant. 

Vous représentez votre club vous devez avoir une attitude irréprochable. 

Leur attitude crée des dommages pour le club, pour tous les gens qui sont inquiets sur des dérives que l'on peut avoir... Sur ce que sont les valeurs du rugby.

Pour rappel, le FC Grenoble Rugby a déjà mis à pied "à titre conservatoire" les trois joueurs mis en examen à Bordeaux pour viol en réunion. Le club les a donc convoqués en vue d'une "éventuelle rupture de contrat".
L'Irlandais Denis Coulson, 22 ans, le Néo-Zélandais Rory Grice, 27 ans, et le Français Loïck Jammes, 22 ans, ont été mis en examen mardi soir pour viol en réunion sur une jeune femme, lors d'une soirée d'après-match Bordeaux-Grenoble le 11 mars. Ils sont placés sous contrôle judiciaire.
"Sans préjuger des décisions judiciaires qui seront définitivement prises", le club "a décidé de les convoquer à un entretien préalable en vue d'une éventuelle rupture anticipée de leur contrat et de les mettre à pied à titre conservatoire", écrit le FCG dans un communiqué.

Le club se constitue partie civile

Le club, 13e du Top 14 et au bord de la relégation en Pro D2, "précise que cette décision a été prise au vu des obligations professionnelles qui pèsent sur les joueurs et qu'elle ne préjuge en rien de leur présomption d'innocence".
Le club, très marqué par cet affaire, a également indiqué qu'il allait se constituer partie civile dans la procédure en cours.

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