Le procureur de la République de La Rochelle annonce l'ouverture d'une information judiciaire. En début de semaine, une enquête avait été ouverte pour rechercher les causes de la mort de la jeune femme. Elle est décédée après trois appels au SAMU. Son compagnon a déposé plainte.
C'est par un communiqué de presse que le parquet de La Rochelle confirme l'ouverture de cette information judiciaire sur les chefs d'homicide involontaire et de non-assistance à personne en danger. L'autopsie de cette jeune niortaise de 24 ans décédée le dimanche 27 septembre dernier conclut "à titre provisoire, à une hémorragie intra-abdominale en lien avec une grossesse extra-utérine".
C'est à Saint-Jean-de-Liversay, à trente minutes de La Rochelle, que la jeune femme passait un week-end en famille avec son conjoint. Selon nos confrères de Sud-Ouest, c'est de retour d'un repas dans un restaurant samedi soir que la victime aurait été prise d'un malaise. À deux reprises, ses proches entrent alors en contact avec les services d'urgence. C'est un médecin libéral de permanence qui est au bout du fil. Au petit matin, son état ne s'améliore pas, mais impossible de la transporter. Une équipe du SMUR est donc dépêchée mais elle ne parviendra pas à la ranimer. Des faits confirmés à Sud-Ouest par la direction de l'hôpital de La Rochelle qui se refuse aujourd'hui à tout commentaire "par respect pour la famille".
Selon un premier communiqué de presse du Procureur de la République, la jeune femme "avait appris quelques jours plus tôt son état de grossesse". Son conjoint a déposé plainte. Pièces centrales dans ce dossier, les enregistrements des échanges entre les membres de la famille et le médecin régulateur sont désormais entre les mains de la justice. Par ailleurs, une enquête interne est en cours d'instruction au sein du groupe hospitalier Littoral Atlantique qui se dit en contact avec les proches de la victime.Deux appels, entre 2 heures et 3 heures, ont été pris en charge par la régulation libérale. La jeune femme souffrait de diarrhées et de vomissements. Elle a reçu des conseils de la part d’un médecin régulateur. Vers 8 heures, au troisième appel, pris en charge par le Smur (Service mobile d’urgence et de réanimation), il a été décidé d’envoyer une équipe car elle faisait un malaise grave.