Suite à l'effondrement du pont Morandi en Italie, Dominique Bussereau estime qu'il faut autoriser les collectivtés locales à percevoir une écotaxe pour améliorer les transports. Il déplore le manque d'argent public pour entretenir les infrastructures.
Après l'effondrement du pont autoroutier de Gênes, Dominique Bussereau déplore que l'État consacre seulement 700 millions d'euros par an pour l'entretien des infrastructures.
Selon un audit récent près d'un pont sur trois sur les routes nationales de France nécessite des réparations. D'après ce rapport, 7% d'entre eux présentent même un "risque d'effondrement" à terme, soit environ 840 ouvrages.
L'ancien secrétaire d'État chargé des Transports a réagi ce jeudi à l'état des ponts et des infrastructures en France, le président du Conseil Départemental de Charente-Maritime déplore " un manque d'investissements et un manque d'argent public".
En Charente-Maritime, deux ouvrages d'art se démarquent, les viaducs des îles de Ré et d'Oléron.
Regardez ce reportage d'Ingrid Gallou, José Sousa et D. Vador.
Intervenants : Michel Virlogeux, Ingénieur des ponts et chaussées; Dominique Bussereau, Président du département de Charente Maritime, Ancien secrétaire d'Etat aux transports.
L'interview de Dominique Bussereau interrogé par Ingrid Gallou et José Sousa.