Dominique Chevillon, vice-président de la LPO était l'invité de notre journal de 19 heures ce 1er janvier.
Comment se portent les oiseaux en Poitou-Charentes ?
-Dominique ChevillonIl y a des éco-systèmes qui se portent bien, comme les marais littoraux ou les marais salants de l'île de Ré où la biodiversité demeure à des hauts niveaux et puis il y a des milieux qui se portent moins bien, je pense aux zones de cultures intensives notamment de céréales ou encore les zones aquatiques qui subissent avec les fortes chaleurs, des disparitions d'insectes qui nuisent à la biodiversité de ces zones.
Est-ce qu'il y a des espèces qui pourraient disparaître en Poitou-Charentes, des espèces qui sont menacées ?
-Dominique ChevillonIl y a des espèces en difficulté, je pense au vison d'Europe, il pourrait disparaître de Poitou-Charentes, il habite actuellement la vallée de la Charente, c'est la dernière région de France où se trouve le vison d'Europe. Il est menacé par le vison d'Amérique. Il y a une vraie menace, cette menace est combattue grâce à un plan européen, on essaie de les répertorier pour pouvoir acheter du foncier pour protéger ces zones, de façon à ce qu'ils puissent prospérer.
Est-ce que les jeunes s'engagent à la LPO ou dans des associations ?
-Dominique ChevillonNous voyons arriver des jeunes avec des connaissances, un bagage en biologie et ils ont une très forte motivation, ils ont une forme de turbulence et d'enthousiasme lié à leur jeune âge. Ils ont vraiment envie de faire avancer les choses et c'est pour nous un grand réconfort de voir arriver ces jeunes qui seront aux manettes de nos associations.
Pour voir ou revoir l'interview de Dominique Chevillon réalisée par Marie-Noëlle Missud.