Barbara Pompili est venue préciser les mesures de l’État pour lutter contre le recul du trait de côtes, dans le cadre de la Loi Climat et Résilience, 46 communes sont identifiées comme les plus à risque dont une quinzaine en Charente-Maritime.
La ministre de la Transition écologique était en visite dans les Landes ce 18 février, Barbara Pompili a rencontré les maires des communes concernées par l’érosion du littoral, elle a aussi évoqué les mesures prévues par l’État, ces mesures contenues dans la loi Climat & Résilience, ont été adoptées en août dernier au Parlement.
Parmi les 46 communes côtières de Nouvelle-Aquitaine, répertoriées comme les plus exposées, une quinzaine se situent en Charente-Maritime selon une carte communiquée par le Ministère de la Transition écologique.
Il s'agit de Meschers-sur-Gironde, Talmont-sur-Gironde, Saint-Georges-de-Didonne, Royan, Vaux-sur-Mer, Saint-Palais-sur-Mer, Les Mathes, La Tremblade, Saint-Trojan-les-Bains, Saint-Pierre-d'Oléron, Saint-Georges-d'Oléron, La Brée-les-Bains, Saint-Denis-d'Oléron et Port des Barques.
Barbara pompili a appelé les maires à se mobiliser face à l'érosion du littoral.
"Il y a 46 communes qui ont été identifiées et qui sont particulièrement à risque. Il faut cartographier les risques, identifier les problèmes et mettre en place des aménagements qui vont permettre aux collectivités de préempter un certains nombre de terrains", a annoncé Barbara Pompili, ministre de la transition écologique.
Selon le Ministère, cette liste est provisoire, la liste définitive sera publiée par décret. Entre 200 et 300 communes pourraient être concernées en France.
Port-des-Barques : la falaise attaquée par l'érosion
Lydie Demené, maire de Port-des-Barques est concernée par cette annonce.
Ces dernières années, elle a pu constater que le phénomène de l'érosion s'amplifie dans sa commune, au large, sur l'ile Madame mais aussi sur la falaise située près de la plage.
"On voit bien que cette falaise sur laquelle il y a trois magnifiques chênes et bien là, la falaise est complètement attaquée par l'érosion, par la mer, par les infiltrations. Ces arbres vont être abattus car il y a un risque d'éboulement de la falaise et les arbres pourraient faire de gros dégâts. Les travaux ne pourront pas commencer avant que les arbres soient abattus", se désole Lydie Demené, maire de Port-des-Barques.
Les travaux vont être financés par le département et la communauté d'agglomération Rochefort Océan mais cet élu attend du gouvernement des données précises car elle a très peu d'information scientifiques sur l'évolution de l'érosion.
Un état des lieux scientifique
"Il nous faudrait davantage de données, moi actuellement je n'ai rien, je n'ai pas de bases solides, j'espère justement qu'avec cet argent qui nous sera alloué, il y aura justement un état des lieux scientifique", souligne Lydie Demené, maire de Port-des-Barques.
Pour l'instant la mairie de Port-des-Barques n'a pas reçu de précisions sur le montant des aides qui pourraient concerner la commune.