Deux hommes ont été interpellés après le braquage de deux boulangeries et un supermarché ces dernières semaines dans l'agglomération de La Rochelle, annonce le procureur de la République Laurent Zuchowicz. Au total, ils s'étaient fait remettre 12.700 euros en menaçant les employés avec une arme.
Fin de série pour les deux braqueurs de boulangeries de l'agglomération de La Rochelle. Ce vendredi 25 juin, le procureur de la République Laurent Zuchowicz a annoncé, dans un communiqué, l'interpellation de deux individus, âgés de 18 et 26, soupçonnés d'extorsions avec armes suivies de séquestrations.
Trois commerces braqués en dix jours
Les deux hommes se sont d'abord attaqués à une boulangerie de Perigny, le 12 juin à l'heure de la fermeture, en menaçant l'employée avec une arme de poing, pour ensuite l'enfermer dans le four à pain, et repartir avec un butin de 4.000 euros, selon les précisions du parquet.
Cinq jours plus tard, le 17 juin, c'est encore une boulangerie, à Lagord, qui est victime d'un braquage avec le même mode opératoire, par deux individus casqués. Les vendeuses sont menacées, enfermées dans la réserve, et les malfrats repartent avec 1.700 euros.
C'es le Carrefour City de Lagord qui est ensuite pris pour cible par les deux malfrats le 22 juin. Cette fois-ci, le butin s'élève à 7.000 euros.
Au vu du mode opératoire identique, les trois affaires font l'objet d'une enquête commune, confiée à la sûreté départementale, et à la police judiciaire de La Rochelle. Et quelques jours plus tard, le 23 juin, les deux hommes sont interpellés et placés en garde à vue.
Ils reconnaissent les faits
Devant les enquêteurs, les deux hommes ont reconnu les faits, indique le procureur. Le premier, âgé de 26 ans a déjà été condamné à quatre reprises, et s'était évadé du centre de détention de Neuvic, en Dordogne, à la faveur d'une permission de sortie.
Le second, tout juste majeur, est également connu de la justice, avec cinq condamnations à son actif. "Récemment sorti de détention, il avait obtenu un contrat d'apprentissage dans l'une des boulangeries ciblées pour leurs méfaits" précise le procureur.
Ils ont tous les deux été mis en examen pour "extorsion avec arme et séquestration", des faits passibles de la réclusion criminelle à perpétuité en raison de la récidive. Ils ont été placés en détention provisoire dans l'attente de leur procès.