Il est devenu en quelques années une alternative à l'hôtel ou aux chambres d'hôtes. Le site de location immobilier de particulier à particulier Airbnb fait un carton. Coup de projecteur à La Rochelle.
A compter du 1er août, le site de location de logements entre particuliers Airbnb procédera directement à la collecte de la taxe de séjour dans 20 villes de France. Une bonne nouvelle pour les mairies qui recevront plusieurs centaines de milliers d'euros aujourd'hui égarés.Pour La Rochelle, celà pourrait remrésenter 83cts par personne et par jour.
A La Rochelle, depuis 2012, la municipalité fait du porte à porte pour rappeller aux propriétaires qui louent leurs appartements sur le plate-forme qu'ils sont redevables de cette taxe de séjour. En 2015, cette démarche a déjà rapporté 1 156 000 €.
De plus, à partir du 1er juillet, les plateformes collaboratives, comme Airbnb ou Drivy, devront envoyer à leurs usagers un relevé annuel des revenus générés par l'utilisation de leurs services. Sinon, elles s'exposeront à une amende de 10 000 euros. Le document servira de base aux utilisateurs pour déclarer les revenus dégagés grâce à ces plateformes à l'administration fiscale.
Confrontée à la grogne des hôteliers et des particuliers qui voient le parc locatif se réduire, Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat en charge du Numérique, prépare un texte qui va dans ce sens, un texte qui précise notamment qu'il devrait désormais être impossible de louer son appartement particulier au-delà des quatre mois réglementaires à l’année :
Il faut préparer l’avenir et, en même temps, il faut quand même qu’on puisse avoir des politiques publiques de redistribution, d’équité et d’égalité. En l’occurrence, c’est vraiment ce qui est fait sur Airbnb. Donc les communes auront la possibilité de bloquer la location d’appartements après 120 jours.